Disons-le d'entrée : les deux albums qu'enregistre l'américain Greg Kihn en 1976 et 1977 n'ont quasiment rien de disco. Il y a toutefois sur celui de 1977, nommé "Greg Kihn Again", un titre qui s'apparente à du disco : il s'agit de ce "Politics" signé par Kihn lui-même.
L'opus "Greg Kihn Again" est produit par Matthew King Kaufman et Glen Kolotkin.
La face A "Help Me" du projet 'The Savers' ayant déjà été proposée sur le blog, voici donc maintenant la face B : "Space Police", dans sa version longue de 9mn40 s'il vous plaît ! Les deux faces ont été écrites par le tandem J. Baudlot/O. Toussaint.
Le single est sorti en 1977 dans quelques pays. En France, le public à eu droit à deux versions : la courte (7") en 45T et la longue (12") en Maxi 45T.
A première vue, on se dit logiquement que I. Zanelli est un artiste italien de l'ombre... Mais en fait, il s'agit d'un pseudonyme utilisé par Roland Romanelli, membre du groupe disco 'Space'. Il écrit avec J. Kinegan le single "Rocking Chair" et sa bonne face B "E 344". Etrangement, "E 344" sonne bien plus comme un morceau disco du groupe 'Voyage' que de 'Space'...
Le musicien Roland Romanelli, qui travaillera notamment à la fin des années 1990 avec Jean-Jacques Goldman sur la bande originale du film 'Astérix Et Obélix Contre César', fait partie dans la seconde moitié des 70s du groupe disco 'Space', aux côtés de Didier Marouani.
'Space' rencontre un très grand succès en 1977 avec son premier single "Magic Fly" (+ de 500 000 ventes en France). Didier Marouani racontera plus tard qu'il devait à la base composer le thème d'une émission TV. Il est donc allé acheter un synthétiseur et a composé ce qui sera "Magic Fly". Malheureusement, l'émission TV ne s'est pas faite, et Marouani est resté avec son thème sur les bras. Toutefois, il sentait qu'il tenait quelque chose d'accrocheur, et a donc voulu le publier en son nom (il était à l'époque un chanteur de variétés de seconde zone). Se heurtant à un refus de sa maison de disques, Marouani a eu l'idée de créer un groupe nommé 'Space' et de prendre le pseudonyme de Ecama.
La suite, on la connaît : nommé "Magic Fly", le thème instrumental composé par Didier Marouani a immédiatement séduit le public, et pas seulement en France. Il faut dire qu'à l'époque, c'était l'explosion du son disco électronique joué par le biais des synthétiseurs. Le thème de l'Espace et des mystères de l'Univers (ce qu'on appelle 'Science-Fiction') est revenu à la mode dans la musique, dans les films et à la TV.
Pour le coup, Didier Marouani a bien rentabilisé l'achat de son synthétiseur... Cela nous ramène donc à Roland Romanelli, qui a intégré le groupe 'Space' courant 1977. En parallèle, la même année, Romanelli a repris certains succès du moment au synthétiseur sur l'album "Space Music" du projet 'Mc Lane Explosion'. Parmi les titres du disque figure une reprise tout à fait honorable du tube "Magic Fly" de 'Space'. Puis, en 1978, le LP "Space Music" est ressorti sous une autre forme, avec certains morceaux rallongés, à l'image de "Magic Fly" qui a vu sa durée s'étirer à 6mn50.
Artiste de l'ombre, Lydie Callier a notamment collaboré avec Sylvie Vartan. Car oui, il ne faut pas oublier que les artistes majeurs de la chanson ne seraient rien sans toute leur équipe autour d'eux, des compositeurs et paroliers aux choristes et danseurs, en passant par les coiffeurs, maquilleurs et autres habilleuses...
On retrouve la présence de Lydie sur le double album "Le Rêve De Mai" paru en 1978. Ce double 33T est une sorte de concept album basé sur les événements de Mai 1968 en France. On pourrait le comparer, dans sa forme, au double album "Starmania" créé par Michel Berger et Luc Plamondon, qui paraît lui aussi en 1978. Mais si "Starmania" est passé à la postérité, il n'en a pas été de même pour "Le Rêve De Mai", tombé aux oubliettes.
En dehors du célèbre Nicolas Peyrac, les artistes qui interprètent les titres présents sur "Le Rêve De Mai" sont des chanteurs et chanteuses de seconde zone, comme Nicole Rieu, Sabrina Lory, Jean-Michel Caradec ou encore Lydie Callier. Figure même un titre interprété par Armande Altaï, qui fera parler d'elle bien des années plus tard en étant professeure de chant à la 'Star Academy', l'émission de télé-réalité musicale qui fera fureur au début des années 2000...
Au programme de ce double 33T "Le Rêve De Mai" : des chansons écrites par Didier Marouani (leader du groupe disco 'Space') et Simon Monceau, avec des arrangements de Didier Marouani et Michel Bernholc. Ce qui est marrant, c'est qu'on retrouve aussi Michel Bernholc crédité dans les arrangements du double album "Starmania"...
Certains musiciens du groupe 'Space' sont aussi de la partie sur "Le Rêve De Mai", comme Roland Romanelli et Joe Hammer. Aux percussions officie Marc Chantereau, membre du groupe disco 'Voyage' : comme quoi, tout le monde travaille avec tout le monde dans cette grande orgie qu'est la musique commerciale. Et puis n'oublions pas de citer Jean-Philippe Iliesco, producteur du double album, et également producteur de 'Space'.
Dans le disco, tous les noms de projets y sont passés, des plus idiots aux plus bizarres... Ici, derrière 'Corn Flakes' et son single intitulé tout bêtement "Sing", on retrouve Nicolas Peyrac à l'écriture du morceau. Le disque est sorti en France en versions 7" et 12", et la version instrumentale aux accents hispaniques présente en face B est peut-être plus intéressante et plus reposante que la face A parlée...
1977 fut l'année de l'explosion de la musique disco électronique, avec en tête de file le groupe français 'Space' et son titre "Magic Fly" (+ de 500 000 ventes en France).
En revanche, Niro, lui, n'a rencontré aucun succès avec son single "Fuga Per Un Uomo Solo". Dans les crédits, on apprend que le morceau a été composé par Nicolas Peyrac et produit par Aldo Di Giacomo.
Avec ses titres "Et Mon Père" en 1975 (+ de 400 000 ventes en France) puis "Je Pars" en 1977 (+ de 300 000 ventes en France), Nicolas Peyrac a laissé une trace dans l'univers de la variété française. Nous pouvons également mentionner ses singles qui se sont vendus à plus de 100 000 exemplaires : "So Far Away From L.A." (1975), "Comment T'appelles-Tu ?" (1976) et "Il Y Aurait Du Soleil" (1977). Quant au 45T "Le Vin Me Saoule" paru en 1977, il a dépassé les 150 000 ventes en France.
Côté albums, Nicolas n'a jamais réalisé de très gros scores : ses 33T des années 1970 se sont tous vendus à plus de 75 000 unités, à part "Quand Pleure La Petite Fille" en 1976, qui a dépassé les 150 000 ventes. Cela est d'ailleurs assez étonnant, car "Quand Pleure La Petite Fille" ne contient pas de gros tube...
Comme pour bon nombre d'artistes des années 1960 et 1970, la décennie 80s a été fatale à Nicolas Peyrac. Il a certes continué de publier des albums et des singles, mais sans jamais retrouver l'éphémère succès qu'il avait connu entre 1975 et 1978.
En nous arrêtant sur son LP "Et La Fête Est Finie..." de 1977 qui contient le titre phare "Le Vin Me Saoule", on découvre parmi la tracklist le morceau disco "L'odeur Des Petits Matins" que Nicolas a lui-même signé. Les arrangements ont été réalisés par Jean Musy et la production est revenue à Claude Dejacques.
Les américains du groupe 'Manchild' sont parvenus à enregistrer deux albums : "Power And Love" en 1977 et "Feel The Phuff" en 1978. Les deux opus ont été produits par Sonny Sanders.
Sur "Feel The Phuff", le titre disco "Maybe My Baby" a été écrit par C. Bush II.
Couplets façon variété française et refrains purement disco : voilà comment est construit le titre "Je Cherche Un Endroit" du défunt Michel Delpech.
Si l'on remonte dans le temps, on constate que Michel a connu ses derniers grands succès en 1977 avec "Le Loir-et-Cher" (+ de 300 000 ventes en France) et "Fais Un Bébé" (+ de 200 000 ventes en France). Ensuite, eh bien, ses titres ont marchoté, mais ça sentait déjà la fin...
Ce qui est étonnant, c'est que Michel n'a pas publié beaucoup d'albums : ainsi, par exemple, après son opus de 1975, le public a dû patienter jusqu'en 1979 pour le voir revenir avec un nouvel album, qui n'était d'ailleurs constitué que de reprises. Puis ensuite, ça a été la traversée du désert jusqu'en...1986.
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De son LP de 1979 a été extrait en single le morceau "Trente Manières De Quitter Une Fille", qui n'a pas très bien fonctionné dans les classements. Toujours en 1979 est paru le simple "Je Cherche Un Endroit", gravé sur aucun album : un single à part, donc. Dans les classements, "Je Cherche Un Endroit" a fait un peu mieux que "Trente Manières De Quitter Une Fille". Toutefois les ventes sont restées sous la barre des 80 000 exemplaires...
Dans les crédits, on apprend que "Je Cherche Un Endroit" a été écrit par Michel Delpech/J.M. Rivat/M. Pelay.
En fouillant dans les archives, on découvre énormément d'artistes oubliés, qui bien souvent ont eu une carrière éphémère dans cet univers impitoyable qu'est le monde de la musique commerciale.
L'américain Sydney Joe Qualls fait partie de ceux-là : il n'a en effet enregistré que deux albums, le premier en 1974 et le second en 1979. Nommé "So Sexy", le LP de 1979 a été arrangé et produit par Sonny Sanders. Il s'ouvre sur ce disco-funk "So Sexy" écrit par Leon Tripplett/Levi Tripplett/Sonny Sanders.
L'opus "So Sexy" a été diffusé aux USA, au Canada et au Japon. Le morceau éponyme a eu droit à une sortie discrète en single aux USA.
Emerge en 1982 le groupe 'Merge', qui publie un unique album cette année-là. La plupart des titres sont produits par Sonny Sanders, à l'image de ce "You're My Everything", un titre assez disco pour 1982.
"You're My Everything" est écrit par, tenez-vous bien : Debbie A. Alexander, Marc Reaux, Marlon Mathis, Randy Alexander et Reg Morris.
Si le LP de 'Merge' ne sort qu'aux USA, le single phare "Take It To The Top" paraît aux USA mais aussi en France.
"Let Me Ride" est l'unique album du projet 'Windy City'. Produit par Carl Davis, il sort aux USA en 1977. Le titre "I've Got Mine" est écrit par D. Butler et arrangé par Tom Tom 84.
Non, Madelaine n'est pas la cousine de Barbra Streisand (quoique...allez savoir !). Elle ne publie qu'un seul album, "Who Is She...", qui sort aux USA et au Royaume-Uni en 1978. Les crédits nous apprennent que le producteur de l'opus est Carl Davis. Les arrangements sont de Johnny Pate.
Le dernier titre du disque, "I Love Makin' Love To You", est une ode aux plaisirs sexuels débridés. D'ailleurs, vers la fin du morceau, Madelaine se met à gémir comme si elle se faisait culbuter en direct...
"I Love Makin' Love To You" est écrit par B. Weisman/E. Sands/R. Germinaro.
Les gros culs, ça attire l'oeil du consommateur, et ça Laurin Rinder et W. Michael Lewis l'ont bien compris... Les deux hommes sont en effet les 'cerveaux' du projet 'Le Pamplemousse', dont le premier album voit le jour en 1976.
Après quelques opus aux pochettes toutes plus érotiques les unes que les autres, 'Le Pamplemousse' propose en 1980 un nouvel album sur lequel se trouve ce "Never Givin' Up" écrit par Ruben Banuelos. Pour ne pas changer, W. Michael Lewis signe les arrangements. Il s'occupe également de la production avec Laurin Rinder. On retrouve aussi les deux compères derrière certains instruments : ainsi, W. Michael Lewis est aux claviers et synthétiseurs, tandis que Laurin Rinder officie à la batterie. Venette Gloud est quant à elle créditée aux 'lead vocals'. Enfin, dans les choeurs se trouve Carmen Twillie, qui interprètera en 1994 la chanson "Circle Of Life" dans la version américaine du film d'animation 'Le Roi Lion' des studios 'Disney'.
L'opus de 1980 du projet 'Le Pamplemousse' paraît aux USA, en France ou encore au Venezuela. En France, le titre "Never Givin' Up" bénéficie d'une sortie en single, mais dans une version raccourcie par rapport à la version présente sur l'album.
Composé uniquement de jeunes femmes, le groupe sud-africain 'Clout' a rencontré un grand succès dès ses débuts en 1978 avec son single "Substitute", qui s'est notamment vendu à plus de 300 000 exemplaires en France. "Substitute" a d'ailleurs été adapté en français dans la foulée par Sylvie Vartan, ce qui a donné "Solitude" : là aussi les ventes ont été conséquentes, avec plus de 250 000 unités écoulées.
Mais 'Clout' ne s'est pas arrêté là : ainsi, toujours en 1978, le single "You've Got All Of Me" est parvenu à se vendre à plus de 150 000 exemplaires en France. Puis l'année 1979 a apporté avec elle deux titres majeurs pour 'Clout' : "Save Me" et "Under Fire". Toutefois, en France, le déclin a commencé à se faire sentir, et ces deux morceaux n'ont pas renouvelé le succès de ceux de 1978, même si "Save Me" a quand même marchoté dans les classements français.
En parallèle de ces singles, 'Clout' a publié des albums. Les jeunes femmes sont revenues en 1980 avec l'opus "A Threat And A Promise" à la pochette assez salace. Le morceau éponyme a été écrit par Jim Grady, et la production a été assurée par Grahame Beggs. Cet album a marqué la fin de 'Clout' : il n'a été diffusé qu'en Allemagne, au Royaume-Uni et en Afrique du Sud. Le single principal a été le titre "Portable Radio" : en France, il n'a pas du tout marché et n'est même pas entré dans les classements...
En 1979, le musicien américain Herbie Mann a 49 ans et déjà une importante carrière derrière lui, commencée au milieu des années 1950. Herbie s'est mis assez tôt au disco, et cela a été payant puisqu'il a rencontré un certain succès en 1974 avec son titre "Hijack".
Un peu plus tard, en 1978, le succès a de nouveau souri à notre musicien lorsqu'il a repris le morceau "Superman" de Celi Bee, avec des arrangements signés Patrick Adams.
Nous voici maintenant en 1979, et cette année-là Herbie propose le LP "Yellow Fever" produit par Silvio Tancredi et arrangé par Armando Noriega. Sur l'album, Herbie est crédité parmi les musicien à la flûte ainsi qu'au saxophone. Il signe aussi le titre "Yellow Fever". L'italien Claudio Simonetti, qui travaille durant l'époque disco avec 'Easy Going' et Vivien Vee, est crédité aux synthétiseurs. Mentionnons enfin Diva Gray qui officie parmi les choristes.
Sur cet album "Yellow Fever" qui sort dans quelques pays, le titre disco "City Of Dreams" est écrit par Dario Baldan et Phil Anastasi. Etrangement, aucun morceau du disque n'est diffusé en single. "City Of Dreams" peut faire penser aux cités précolombiennes oubliées, à l'époque lointaine des Aztèques, Mayas et autres Incas...
Etrange titre que ce "Nobody Is Free", face B du single "Mr. Cool" de 'Joy' qui sort en 1979 en Allemagne.
"Nobody Is Free" est signé par G. Biel et N. Capet. La production revient à Rouven Wenck.
Pierre Bachelet est crédité à la composition du titre "Romantic Lover" interprété par l'inconnue Cher Komisar. Cette chanson est présente au sein du film 'Le Dernier Amant Romantique' de Just Jaeckin, qui sort en salles en 1978.
"Romantic Lover" paraît en single en France mais aussi dans quelques autres pays.
Certains diront sûrement que Vanessa Di Selva est une grosse cochonne qui écarte son pussy poilu contre de l'argent... En tout cas, ce qui est certain, c'est qu'elle se prend pour une catin (en décodé, un 'garage à b*tes') dans son single "Money Love" écrit par Crowford. Le disque sort en 1978 en Italie, en Allemagne ou encore en Belgique.
Allez savoir pourquoi le japonais Masaho Kumagai décide de produire à la fin des 70s une version disco du titre "Movin'" de 'The Astronauts', paru à l'origine en 1963... Cette nouvelle version, nommée "Notteke '79", est arrangée par l'inconnu Tony Fank. Il y a peut-être eu une erreur d'impression sur le disque, et le nom de l'arrangeur est possiblement Tony Frank... Aucune date de sortie n'est mentionnée, mais le single paraît de toute évidence en 1979 au Japon.
L'américain David Naughton n'a enregistré qu'un seul single : "Makin' It", en 1978, titre disco écrit par D. Fekaris et F. Perren (célèbres pour avoir concocté le tube "I Will Survive" de Gloria Gaynor). F. Perren s'est aussi chargé des arrangements et de la production de "Makin' It".
Par ailleurs, il faut savoir que "Makin' It" a été la bande originale de la série TV du même nom, dans laquelle David Naughton a joué. Grâce à cette popularité, le single s'est bien vendu, et une version 12" a même vu le jour.
Signalons que David Naughton a par la suite rencontré à nouveau le succès en 1981, lorsqu'il a tourné dans le film horrifique "Le Loup-Garou De Londres" réalisé par John Landis.
L'album "Meet The Monsters" du groupe 'Long Tall Ernie And The Shakers', qui paraît en 1979, est un hommage en disco aux créatures horrifiques qui peuplent notre imaginaire : momies, sorcières, fantômes, monstres...
Comme l'indique son titre, le morceau "Phantom Of The Opera" fait référence au "Fantôme De L'Opéra", qui est un roman de Gaston Leroux paru en 1910. Ce roman s'inspire peut-être des rumeurs qui ont circulé durant la seconde moitié du XIXe siècle au sujet de certains mystères liés à l'Opéra Garnier, situé à Paris.
Pour en revenir à 'Long Tall Ernie And The Shakers', tous les titres de l'opus "Meet The Monsters" sont écrits par le tandem A.J. Britnell/A. Treffers. L'ensemble est produit par le néerlandais Jaap Eggermont.
Tout comme le monstre de Frankenstein, le comte Dracula est un personnage récurrent dans le vaste monde ténébreux de l'Horreur. De nombreux films ont mis en avant ce vampire romantique, avec plus ou moins de réussite. L'acteur Christopher Lee a souvent incarné à l'écran le comte maléfique, notamment dans la série de longs métrages produits par la société 'Hammer Film Productions'.
En 1979, les vampires sont à l'honneur au Cinéma : John Badham, le réalisateur de 'Saturday Night Fever', propose sa version de 'Dracula', avec Frank Langella dans le rôle principal. Sort également en salles cette année-là la production franco-allemande 'Nosferatu, Fantôme De La Nuit'. Et puis le public peut goûter aux joies de la comédie horrifique 'Love At First Bite' ('Le Vampire De Ces Dames' en français) réalisée par Stan Dragoti.
Dans 'Love At First Bite', c'est George Hamilton qui revêt le costume du comte Dracula. Il est entouré de Susan Saint James ou encore de Richard Benjamin. Le film est diffusé en salles au printemps 1979. Pour un budget de 3 petits millions de dollars, il en rapporte au final plus de 43 millions, ce qui en fait un succès commercial. Et puis, aux 'Saturn Awards' 1979, 'Love At First Bite' est nominé dans plusieurs catégories et remporte plusieurs prix, notamment celui du meilleur acteur pour George Hamilton.
La bande originale de 'Love At First Bite' contient du disco, dont le titre phare "Fly By Night" de Pat Hodges. Un album réunissant les musiques du film est commercialisé en 1979 dans plusieurs pays.
LOVE AT FIRST BITE / LE VAMPIRE DE CES DAMES (Cliquez ici pour télécharger / Click here to download)
Le duo 'Waterloo & Robinson' est originaire d'Autriche. Ensemble, ils ont proposé un nombre assez important de singles et d'albums dès le début des 70s.
Pour 1979, ils ont enregistré le single "Sally, They're Selling The Army", avec en face B "Oh, Lady Frankenstein". C'est Rolf Soja, célèbre pour travailler avec le duo 'Baccara' à la même époque, qui a co-écrit, arrangé et produit les deux titres. Le disque est sorti en Allemagne.
Dans l'histoire de l'Egypte ancienne, les XIXe et XXe dynasties, étalées entre le XIIIe et le XIe siècle avant notre ère, sont marquées par le règne des Ramsès, le plus célèbre d'entre eux étant bien évidemment Ramsès II. Le nom de Ramsès évoque à lui seul l'Egypte antique.
En 1975 de notre ère, le musicien Alain Suzan écrit le titre "Ramses" qui sort en 45T en France ainsi qu'au Canada.
Dans le disco, il y a les artistes passés à la postérité, comme Patrick Hernandez, Cerrone et 'Boney M.', et puis il y a les autres, tombés aux oubliettes. Le temps d'un instant, ressortons du fond du puits Sheila Bonnique, qui a fait partie du groupe 'Mandrake' dans la seconde moitié des 70s.
En 1979, Sheila a enregistré en solo sa version disco du standard "Proud Mary", un titre paru à l'origine en 1969 et interprété par le groupe 'Creedence Clearwater Revival'. Le morceau original, écrit par J.C. Fogerty, avait rencontré un large succès à sa sortie.
La version de Sheila est parue en single 7" et 12" en Allemagne. Dans les crédits, on apprend que l'arrangeur est un certain Günther Gebauer et que le producteur répond au nom de Dietmar Kawohl.
Violoniste italien confirmé, Mario Renzi a publié en 1978 le LP "Un Violino In Discoteca" produit par Pippo La Rosa. Le titre phare de ce disque est "Free Love", un morceau écrit et arrangé par R. Grieco. "Free Love" a eu droit à une sortie en single en Italie.
'Star Wars' au Moyen-Age : c'est ce à quoi peut nous faire penser le superbe morceau instrumental "Theme One" de Cozy Powell. Ce titre aurait d'ailleurs pu être le thème musical principal d'un film médiéval-fantastique, comme 'Excalibur' ou 'Le Dragon Du Lac De Feu', tous deux sortis sur les écrans en 1981, ou même du long-métrage d'animation 'Le Seigneur Des Anneaux' diffusé en 1978, dont la seconde partie n'est hélas jamais sortie, soit dit en passant (heureusement, nous avons eu au début des années 2000 la fabuleuse trilogie de Peter Jackson)...
Bref, pour en revenir à Cozy Powell, il s'agit d'un batteur britannique. Son premier single, "Dance With The Devil", a rencontré un grand succès à sa sortie en 1973. Quelques années plus tard, en 1979, Cozy a enregistré son premier album intitulé "Over The Top" et produit par Martin Birch. Le titre phare "Theme One" a été écrit par George Martin et arrangé par Don Airey. Il a été diffusé en single dans quelques pays.
Même s'ils n'ont pas sorti beaucoup d'albums, les membres du groupe américain 'The Coasters' ont enregistré un nombre assez important de singles dans les années 1950 et 1960. Leurs plus grands succès ont été les titres "Young Blood", "Yakety Yak", "Charlie Brown" ou encore "Poison Ivy".
En 1978, ressortant de nulle part, ils ont publié le LP "Coasting" qui s'ouvre sur ce "Charlie Chan" écrit par Mark Traversino et arrangé par Jimmy Nunya. Le disque, produit par Nunya et Bobby Sheen, a été diffusé uniquement aux USA.
Dans quelle catégorie classer "Gaby Oh ! Gaby", le grand succès d'Alain Bashung en 1980 ? Difficile à dire, car on y trouve des influences rock, disco et new wave. On pourrait dire qu'il s'agit d'un titre disco-rock à la française... Ce qui est certain, c'est que le single produit un raz-de-marée avec plus de 800 000 ventes en France. Quand on se penche sur le texte, on comprend les sous-entendus sexuels évidents avec "Alors à quoi ça sert la frite si t'as pas les moules, ça sert à quoi le cochonnet si t'as pas les boules ?". C'est certes salace, mais ça tient du génie !
Et puis en suivant, Bashung réalise un doublé gagnant avec le morceau "Vertige De L'Amour", dont le single se vend à plus de 700 000 exemplaires dans l'hexagone. En revanche, courant 1981, "Rebel" fait presque un flop, avec tout juste un peu plus de 80 000 45T vendus sur le territoire français. En vérité, c'est déjà la fin des grands succès pour Bashung...
Sur son album "Pizza" de 1981 figure le titre "L'Araignée" dont le style n'est pas très définissable : c'est un mélange de tout ce qui se fait à l'époque, à savoir le rock, le disco, la new wave et même le funk... Toutes les chansons de l'opus "Pizza" sont écrites par le tandem Bashung/Boris Bergman. La réalisation revient à Bashung et Ken Burgess.
Considéré par beaucoup comme étant le film le plus mauvais de la saga 'Airport' débutée en 1970, 'The Concorde... Airport '79' ('Airport 80 Concorde' en français) est un film catastrophe réalisé par David Lowell Rich. Il met en scène, dans les rôles principaux, George Kennedy et Alain Delon. Sylvia Kristel, la célèbre chaudasse perverse des films 'Emmanuelle', est également à l'affiche pour s'envoyer en l'air. On note aussi la rapide apparition de la chanteuse espagnole Charo qui, soit dit en passant, donne dans le disco en cette fin des 70s.
'The Concorde... Airport '79' se laisse regarder, mais le scénario est quand même bien faiblard et les dialogues ne volent pas haut, sans mauvais jeu de mots. Pour combler le vide scénaristique, des passages à l'eau de rose façon téléfilm de série B sont au rendez-vous. Certains dialogues salaces sont aussi de la partie, époque de libération sexuelle oblige... Et puis les amateurs de disco noteront une scène un peu surréaliste à bord du Concorde : deux femmes enlèvent leurs chaussures et dansent sur de la musique disco qu'elles écoutent grâce à un petit transistor...
Le film sort en Août 1979 aux USA, et seulement en Décembre 1979 en France : raison pour laquelle il se renomme dans l'hexagone 'Airport 80 Concorde'. Forcément, avec la présence d'Alain Delon au casting, le long métrage fait un peu plus de 976 000 entrées en France : pas un grand succès, mais pas un bide total non plus. Il faut noter quand même que 'The Concorde... Airport '79' sera le dernier épisode de la saga 'Airport' : une sage décision. On lui préfèrera le précédent 'Airport '77' ('Les Naufragés Du 747' en français), d'une qualité supérieure, avec de l'action et du suspense.
Avec le temps, 'The Concorde... Airport '79' est à voir comme un témoignage du passé, presque comme un documentaire. D'autant plus que l'appareil filmé est celui qui s'est écrasé en Juillet 2000 en France...
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