Voitures françaises des années disco





Puisqu'on parle ici de la musique disco et de tout ce qui a trait à cette période qu'est la fin des 70's, évoquons un sujet qui passionne de nos jours bon nombre de personnes : la voiture ancienne. Bien sûr, nous ciblerons uniquement sur cette page les modèles commercialisés durant les années 1970 chez les 4 contructeurs principaux : Citroën, Peugeot, Renault et Simca.

Commençons sans plus tarder, avec une marque qui reste emblématique et unique au sein du patrimoine automobile français : Citroën.


L'année 1975 voit la disparition de la DS et de l'ID (l'ID est la version simplifiée de la DS).
La DS, cette incroyable voiture, avait été dévoilée vingt ans plus tôt en 1955 au salon de l'automobile. Il s'en sera vendu 1 330 755 exemplaires. Elle a révolutionné le monde automobile par son confort intérieur remarquable dû à sa suspension hydropneumatique.

                                                                     DS 23 Pallas



La CX, qui rappelle vaguement la DS et qui est censée la remplacer, avec des formes plus modernes, fait son apparition en 1974. Elle hérite donc tout naturellement la suspension hydropneumatique de son aînée.
La CX reçoit trois prix : le titre de Voiture européenne de l'année, le prix de la sécurité et celui du style. Les ventes décollent rapidement. La CX est aussi, avec la Citroën Axel, la dernière voiture entièrement conçue par la marque. En effet, Citroën est au bord de la faillite et Peugeot rachète la marque au double chevron dès 1974 sur la demande du gouvernement français.


En 1975, les versions Super, Pallas et 2400 Prestige s'ajoutent. Le Break est lancé en 1976.


Pour les millésimes 1977 et 1978, le moteur gagne en puissance : la cylindrée est portée en 1978 à 2500 cm3. La CX devient la berline diesel la plus rapide au monde. C'est aussi en 1978 que la CX se vend le mieux : plus de 150 000 exemplaires écoulés ! 
En 1980, la CX Athena devient la première berline française à essence capable de faire Paris-Marseille avec un seul plein. 
La CX continuera sa carrière jusqu'en 1991, avec un total de 1 169 695 exemplaires vendus.




1975 voit également la disparition de la SM (seulement 115 exemplaires écoulés cette année-là !). La SM, cette berline haut-de-gamme apparue en 1970, a été relativement boudée par les acheteurs, peut-être à cause de l'entretien pointu nécessaire, ou bien à cause de la réputation assez médiocre de son moteur Maserati.


Pourtant, elle proposait de nombreuses avancées techniques : direction assistée, rampe de six projecteurs sous verrière dont deux directionnels, réglage en hauteur et en profondeur du volant... Mais victime des chocs pétroliers de 1973 et 1975, de son prix élevé ainsi que de la limitation de vitesse de 1974, elle est supprimée du catalogue avec seulement 12 920 exemplaires vendus entre 1970 et 1975. Notons que l'acteur américain Lee Majors en a possédé une, tout comme le compositeur John Williams.




Une autre berline est disponible dans les années 1970 chez Citroën : la GS. Sortie en 1970, avec son moteur 1015 cm3, elle s'intercale entre l'Ami 8 et la DS. Elle est élue en 1971 Voiture européenne de l'année, et se décline en plusieurs versions : Confort, Club, Break, Service...



1973 voit l'apparition de la GS Birotor, équipée d'un moteur à piston rotatif. Mais son énorme consommation en carburant à l'époque du choc pétrolier stoppe sa commercialisation peu de temps après : il ne s'en sera vendu que 846 exemplaires.

                                                                     GS Birotor

En 1974, trois modèles font leur apparition : la GS Pallas (version luxe), la X et la X2 (typée sport, moteur 1222 cm3). La GS Confort devient GS Special.
Le moteur 1015 cm3 des GS Special et GS X passe à 1129 cm3 en 1977.

                                                                              GS X2
                                              
La GS Basalte, une série spéciale, arrive en 1978. Immédiatement reconnaissable  à sa carrosserie noire à décoration rouge, est elle produite à 1800 exemplaires. C'est également en 1978 que la GS se vend le mieux : 259 787 exemplaires.

                                                                          
La X3 arrive aussi en 1978, en remplacement de la X2. Elle adopte un moteur de 1299 cm3.  
L'année 1979 voit la disparition de la GS et la présentation de la GSA : elle adopte de volumineux pare-chocs peu élégants, et tous les modèles GSA reprennent le moteur de 1299 cm3. La GS Special reste toutefois au catalogue jusqu'en 1980, date à laquelle elle se mue en GSA Special. Cette dernière reçoit enfin en 1981 le moteur 1299 cm3.
La GS a été produite à 1 897 589 exemplaires, et la GSA à 576 757 exemplaires jusqu'en 1986.

                                                                            GSA 



Autres modèles emblématiques de la marque au double chevron : l'AMI 6 et l'AMI 8.
L'AMI 6 est présentée en 1961 en version berline pour combler le vide entre la 2CV bas de gamme et la DS haut de gamme. Elle emprunte des éléments à la 2CV, ainsi que des éléments à la DS, comme le volant monobranche.


Toutefois, la lunette arrière de l'AMI 6, en forme de Z et vraiment inhabituelle, semble freiner les ventes. Apparaît ainsi en 1965 un Break qui va relancer la production. 
Peu de temps après, en 1969, l'AMI 6 disparaît pourtant afin de laisser la place à l'AMI 8. La berline adopte une lunette arrière plus conventionnelle mais reprend le moteur 602 cm3.


En 1973 est présentée l'AMI Super, qui bénéficie du moteur 1015 cm3 de la GS. Mais c'est un échec commercial, et la production s'arrête en 1976.

                                                                       AMI Super

Les ventes de l'AMI 8 s'effondrent en 1976 : 54 000 exemplaires écoulés contre 90 000 en 1974. Elle est progressivement remplacée par la LN en 1976 puis la Visa en 1978.
En 1978 justement, l'AMI 8 s'éteint définitivement. En comptant les versions berline, break et Service, elle s'est vendue à 755 955 exemplaires.

                                                                    AMI 8 Break    
  


Evoquons brièvement la Citroën LN, lancée en août 1976. Cette mini citadine reprend la quasi-totalité des éléments de la Peugeot 104, avec un moteur de 602 cm3. En effet rappelons que la marque Citroën a été absorbée par Peugeot dès 1974...


En 1978 apparaît la LNA dotée d'un moteur de 652 cm3. Elle poursuivra discrètement sa carrière jusqu'en 1986. 353 383 exemplaires sortiront des chaînes (LN et LNA confondues).




Apparue en 1978, la Visa a quant à elle pour mission de remplacer l'AMI 8. Elle possède un moteur 652 cm3, un balai d'essuie-glace unique, et est dotée d'un allumage électronique, une innovation sur une voiture de série. Elle est aussi dès sa sortie disponible avec un moteur 1124 cm3.


Toutefois, les ventes ne sont pas très bonnes : on tourne autour de 90 000 exemplaires pour 1979. Et en 1980, moins de 65 000 Visa trouvent preneurs.


Elle est donc restylée en 1981, et devient Visa II. Parmi les changements, on note une calandre plus acceptable. En 1982, les ventes dépassent les 95 000 exemplaires, puis commenceront à décliner. La Visa est supprimée du catalogue en 1988, avec 1 254 390 exemplaires écoulés.

                                                                           Visa II



Venons-en à présent à celle qui devait remplacer la 2cv pour mieux concurrencer la Renault 4, mais qui ne lui a pas survécu : la Dyane.


Apparue en 1967, elle possède le moteur 425 cm3 de la 2cv, mais est disponible dès 1968 avec un moteur 602 cm3 (cette version prendra le nom de Dyane 6). En 1968 apparaît également la Dyane 4 avec un moteur 435 cm3. Dans la foulée, la Dyane à moteur 425 cm3 est supprimée. La Dyane 4 poursuit sa carrière jusqu'en 1975, date à laquelle elle est supprimée. La Dyane 6 continue seule jusqu'en 1983.

                                                                     Dyane 6

En 1977 est dévoilée la Dyane Caban, une série limitée à 1500 exemplaires. Sa décoration bleu marine et blanche évoque le milieu marin. Elle est équipée du moteur 602 cm3.


En tout, de 1967 à 1983, la production de la Dyane s'élève à 1 444 583 exemplaires. Un assez beau score pour une voiture qui finalement n'est jamais parvenue à détrôner l'indémodable 2cv.




Basée sur le châssis de la Dyane et équipée du moteur 602 cm3 de l'AMI 6, la Mehari, voiture de plein air, débute sa carrière en 1968, en pleine période hippie, mais surtout en plein mai 1968. Elle reprend des pièces de l'AMI 6, 2cv, Dyane ou encore Type H. Sa carrosserie en plastique ABS peut reprendre sa forme d'origine après un léger choc.


1979 voit le lancement de la Mehari 4x4, un modèle qui peut franchir des pentes jusqu'à 60%.

                                                                Mehari 4x4

Cette version 4x4, produite à seulement un peu plus de 1000 exemplaires, est stoppée en 1983, mais la Mehari d'origine se voit produite jusqu'en 1987 pour un total de 144 953 ventes.




Comme vous vous en doutiez sûrement, impossible de passer à côté de la 2cv, cette voiture populaire qui a résisté aux modes et aux changements puisqu'elle a été produite de 1948 à...1990 !


Tout au long de sa carrière, elle aura connu de nombreuses évolutions. En 1970 apparaissent deux nouveaux modèles : la 2cv 4 à moteur 435 cm3 et la 2cv 6 à moteur 602 cm3 (et pour avoir déjà essayé un 435 cm3, je peux vous dire que le 602 n'est pas de trop !). Mais au fait, pourquoi la 2cv, cette voiture bas de gamme, se vend-elle toujours aussi bien depuis 1948 ? Les raisons sont simples : une esthétique agréable, une faible consommation d'essence, une mécanique très simple, un prix bas, une suspension qui lui permet de passer partout et d'être utilisable en ville comme en campagne. A l'intérieur, elle offre le minimum nécessaire. Simple à l'entretien, simple à l'utilisation, elle peut être réparée directement par son propriétaire car la plupart des pièces sont faciles d'accès.


Si le choc pétrolier de 1973 est néfaste à la SM ou à la GS Birotor, en revanche, il favorise la 2cv, peu gourmande en carburant.
1975 voit l'arrivée de la 2cv Special, une version dépouillée de la 2cv 4. Elle fait carrière jusqu'en juillet 1979, date à laquelle elle reçoit le moteur de la 2cv 6 et se rebaptise 2cv 6 Special. Pour bien se différencier, la 2cv 6 normale prend le nom de 2cv 6 Club. La 2cv 4, étant coincée entre la Special et la 6, disparaît en 1978.

                                                                     2cv Special


                                                                 2cv 6 Club

Entre temps est sortie la première série limitée, la 2cv Spot en 1976, immédiatement identifiable à sa robe orange et blanche, couleurs en vogue dans les 70's. Avec son look plage, c'est un vrai petit bijou. Toutefois, elle possède le rudimentaire moteur de 435 cm3. Il s'en vend quand même 1800 exemplaires en France.


En 1980 sort la 2cv Charleston, une autre série limitée à 8000 exemplaires, basée sur la 2cv 6. Elle s'inspire de la mode d'avant-guerre et connaît un tel succès qu'elle est intégrée à la gamme en 1981.


Mais toutefois, les ventes baissent au début des années 1980 : la 2cv n'est plus vraiment au goût du jour et la réglementation est de plus en plus stricte en ce qui concerne la sécurité, la pollution... La dernière 2cv sort des chaînes en 1990 : c'est la 5 114 961ème !

Cette rétrospective Citroën ne serait pas tout à fait complète si nous n'évoquions pas les utilitaires. Car il n'est pas rare, dans les années 1970, de croiser sur les routes de France des 2cv Fourgonnette appartenant à des particuliers, à des commerçants et même à des administrations.


La première apparaît en 1951 et est baptisée AU. Elle reprend l'avant de la 2cv A de l'époque et l'arrière est un gros caisson. Mais étant trop peu puissante, elle est remplacée en 1954 par le modèle AZU et son nouveau moteur 425 cm3.


En 1972, l'AZU B est dotée du moteur 435 cm3 de la 2cv 4. L'année 1975 voit les phares devenir rectangulaires. En 1978 enfin, l'AZU laisse la place à l'Acadiane, qui reprend la même formule mais en étant basée sur la Dyane.



Il existe aussi une autre fourgonnette 2cv : l'AK, version rallongée de l'AZU. Elle débute en 1963 et dispose du moteur 602 cm3 de l'AMI 6. Elle est nommée AK 350 en raison de sa charge utile qui est de 350 kg (la charge utile des modèles AZU n'est que de 250 kg). L'AK 350 évolue et est remplacée en 1970 par l'AKS 400, qui présente de nouveaux avantages : charge utile de 400 kg, nouveau moteur emprunté à l'AMI 8, nouveau tableau de bord... L'AKS 400 poursuit sa carrière jusqu'en 1978, date à laquelle elle est elle aussi remplacée par l'Acadiane. En tout, il se sera vendu 1 250 000 exemplaires de 2cv Fourgonnette, tous modèles confondus.

                                                                 AKS 400



L'Acadiane, basée sur la Dyane de série, prend donc la place des 2cv Fourgonnette en 1978 et reste au catalogue jusqu'en 1987. Son moteur est de 602 cm3. C'est en 1979 qu'elle se vend le mieux : 49 679 exemplaires. Mais à partir de 1983, les ventes ne cessent de chuter. Au total, 253 393 Acadiane ont vu le jour.




Refermons cette partie consacrée à Citroën en évoquant le Type H, ce fourgon utilitaire qui a vécu très longtemps : de 1948 à 1981. Certains de ses éléments, notamment les phares, provenaient de la 2cv. Sa grande porte latérale était un atout majeur. Beaucoup de commerçants l'ont utilisé, tout comme la Poste ou encore les pompiers. Il s'en est vendu 473 289 exemplaires.  






Passons à présent en revue la gamme PEUGEOT : cette marque française produit dans les années 1970 des modèles qui, extérieurement, se ressemblent assez.


La petite citadine 104 est lancée en 1972, dans une version 4 portes. C'est alors la berline à 4 portes la plus courte du monde. Elle possède un moteur de 954 cm3.



En 1974 arrive le Coupé 3 portes, qui conserve le moteur 954 cm3 mais qui possède un hayon, contrairement à la berline. Puis c'est au tour du Coupé ZS d'entrer en scène en 1976, avec un moteur 1124 cm3. Le ZS est une version sportive.



En 1977 apparaît le moteur 6cv et le hayon sur la berline, qui devient une 5 portes.
La série spéciale sportive ZS2 et son moteur 1360 cm3 voit le jour en 1979. 1000 exemplaires sont vendus entre janvier et mars. Apparaît aussi cette année-là la berline 104 S équipée du moteur 1124 cm3.


En 1980, les 104 S et ZS disposent du moteur 1360 cm3. La production continue jusqu'en 1988. 1 624 992 exemplaires auront vu le jour.



Il y a également chez PEUGEOT la 204, qui termine sa carrière en 1976. Elle était apparue en 1965...et s'était déclinée en berline, break, coupé, cabriolet et fourgonnette.


La 204 avait été la voiture française la mieux vendue en 1969, 1970 et 1971. Elle est remplacée en 1977 par les nouvelles 104 à moteur 6cv. 1 604 296 exemplaires ont été produits.



La 304 est une voiture moyenne de catégorie 7cv, qui voit le jour en 1969. C'est une version allongée et modernisée de la 204. Elle est lancée en même temps que sa concurrente la Renault 12. Elle est animée par un moteur 1288 cm3.



En 1970, Coupé et Cabriolet font leur apparition, puis c'est au tour du break en 1971.



Pour 1973, la berline est légèrement redessinée, ce qui la distingue mieux de la 204. Cette année-là voit aussi le lancement de la berline 304 S, qui possède la même mécanique et les mêmes équipements que les Coupé et Cabriolet S (apparus en 1972).



En 1975, les Coupé et Cabriolet disparaissent. La berline, elle, reçoit un accoudoir arrière central.
1978 voit la suppression des enjoliveurs chromés, qui sont remplacés par des cache-plastique noirs. Le Lion de calandre change également : il devient chromé et creux.
Puis c'est au tour de la berline de faire ses adieux à l'été 1979. Les versions break et fourgonnette subsistent jusqu'au printemps 1980. En tout, 1 178 423 exemplaires sont sortis des chaînes.

                                                                    304 break



La 305 succède à la 304 en 1977. Elle est disponible en 7cv et 8cv. Un break et une fourgonnette sont également au catalogue.



De nombreuses versions verront le jour jusqu'en 1988 : le moteur gagnera petit à petit en puissance, aussi bien pour le modèle diesel que pour le modèle essence. 1 649 176 exemplaires seront produits.

                                                                         305



Apparue en 1960, l'emblématique 404 disparaît fin 1975. La version camionnette subsiste jusqu'en 1979. 2 885 377 exemplaires ont été vendus.

                                                                           404



De catégorie 10/11cv, la 504 voit le jour en 1968. La gamme comprend en 1969 la 504 à carburateur, la 504 Injection, et les versions Coupé et Cabriolet dessinés par Pininfarina. Toutes ces versions disposent du moteur 1796 cm3. Toutefois, la 504 à carburateur est moins puissante que l'Injection.



En 1971, les moteurs de la 504 à carburateur et de l'Injection passent de 10 à 11cv. Les dérivés Commerciale, Break et Familiale 7 places sont lancés. Un nouveau moteur 2112 cm3 est livrable sur la berline puis la familiale.



En 1973, la version carburateur s'appelle GL, et l'Injection TI. Arrivée de la version économique 504 L.
Quelques modifications en 1975 : poignées de portes extérieures encastrées et clignotants avant blancs jusqu'en 1980.
Innovation en 1976 sur les TI : vitres électriques à l'avant en série.



En 1977, la berline GLD reçoit un moteur 2304 cm3. La TI bénéficie d'une direction assistée.
L'année 1979 apporte encore des changements : les berlines L et LD s'appellent à présent 504 et 504 D. Elles disposent d'un nouveau tableau de bord, d'un levier de vitesses au plancher, de butoirs de pare-chocs.


En 1980 disparaissent les GL et TI. La production de la 504 s'arrête en 1983 en France (sauf pour la version Pick-up), mais continue encore dans d'autres pays durant de nombreuses années. Au total, c'est plus de 3, 7 millions d'exemplaires de 504 qui ont été vendus.



En 1979, c'est au tour de la 505 d'entrer en scène. Grande berline, elle est la remplaçante de la 504. Elle est produite en France jusqu'en 1992, avec 1 350 798 exemplaires construits.




Enfin, la 604, grande routière, voit le jour en 1975.



Le dessin de sa carrosserie est signé Pininfarina. Quant à sa motorisation, elle est destinée à rivaliser avec les berlines allemandes. C'est risqué de la part de Peugeot, d'oser une motorisation gourmande en pleine crise pétrolière... D'ailleurs, la 604 sera un échec commercial, pour plusieurs raisons : manque d'innovation, etc. Seules les élites passeront commande. Elle sera toutefois adoptée par les services officiels en remplacement de la Citroën DS 23.



La 604 dispose de quatre vitres électriques et de la direction assistée. En option : sellerie cuir, boîte automatique, toit ouvrant électrique, climatisation.
Son moteur V6 d'une cylindrée de 2644 cm3 développe 136 ch.
La production se termine en 1985, avec 153 266 exemplaires écoulés.




Du côté des utilitaires, il y a le J7, qui est sur le marché depuis 1965, et qui s'éteint en 1980 avec 336 220 exemplaires sortis des chaînes. Il est remplacé par le J9.






Voyons maintenant quels modèles sont disponibles chez RENAULT.


Il y a bien sûr la R4 : sortie en 1961, elle est destinée à concurrencer la Citroën 2cv, et elle va gagner son pari. Renault a pu apprécier les avantages et les inconvénients de la 2cv sortie en 1948, et les ingénieurs mettent au point une voiture populaire plus moderne et plus puissante que la petite Citroën.



Dès les années 1960, elle dispose d'un moteur 747 cm3, qui passe à 782 cm3 à partir de 1972.
Hormis le modèle de base, il y a la R4 Export qui devient R4 TL pour 1976 : la finition de ce modèle est plus poussée, avec l'ajout de chromes ou de butoirs de pare-chocs.
Il y a également la GTL qui arrive en 1978 : elle dispose d'un gros moteur 1108 cm3 et des bandes de protection latérales grises avec pare-chocs assorti.



Du côté des séries limitées, la R4 Safari est produite de 1975 à 1978. Elle est propulsée par le moteur 782 cm3. La sellerie de ce modèle, plutôt étrange, est tubulaire et de type hamac.



En 1981, nouvelle série limitée : la Jogging. Produite à 5000 exemplaires, elle possède le moteur de la GTL. Elle est facilement reconnaissable à sa couleur (blanc et bleu), à sa capote de toit et à son intérieur.


La Renault 4 disparaît en 1992, avec 8 135 424 exemplaires produits.



Autre grand succès : la R5, lancée en 1972.



Elle est la voiture la plus vendue en France de 1974 à 1983. Jusqu'à 1979, c'est un modèle 3 portes. Elle dispose d'un hayon arrière qui s'ouvre jusqu'au pare-chocs : c'est une première sur une petite voiture. C'est également la première à proposer des boucliers en polyester armé à la place des habituels pare-chocs chromés. La banquette arrière est rabattable.



La gamme propose différents modèles :
La 5L à moteur 782 cm3 est un modèle dépouillé : pas d'entourages chromés de pare-brise et de lunette arrière, pas de baguette chromée de bas de caisse. Pour 1975, les enjoliveurs de roue sont supprimés. Pour 1977, la 5L s'appelle la Renault 5 et reçoit un moteur 845 cm3.
Il y a aussi la 5TL qui propose le moteur 956 cm3, et un équipement plus complet : accoudoirs de porte, sièges avant inclinables... Les clignotants avant sont blancs de 1973 à 1978. Pour 1979, les enjoliveurs de roue sont supprimés.



En 1974, la 5LS entre en scène avec son moteur 1289 cm3. Elle possède un essuie-glace arrière. Equipement amélioré : freins assistés, levier de vitesses au plancher, volant moussé, compte-tours, allume-cigarettes, moquette au sol... Elle se renomme 5TS en 1975 et se pare de sièges intégraux, d'une console centrale et de feux de recul. Pour 1977, elle possède des vitres arrière entrouvrables.



En 1976, la 5GTL adopte le moteur 1289 cm3 retravaillé pour consommer très peu d'essence. Elle possède des bandeaux latéraux de protection en polyester. En 1978, les vitres arrière sont entrouvrables. La 5GTL sera la plus vendue des Renault 5.



En 1976 toujours est lancée la 5 Alpine, avec un moteur 1397 cm3. Elle est reconnaissable à sa décoration spécifique.
En 1978, la 5 Automatic 1300 s'équipe d'une boîte de vitesses automatique et d'un toit en vinyle noir. La cylindrée passe de 1289 cm3 à 1397 cm3 début 1981.
La Renault 5 se décline à partir de 1979 en version 5 portes.



Fin 1981, une version luxueuse de la 5TS à 3 portes est proposée : la 5TX. Elle dispose de la direction assistée, de lève-vitres électriques, d'un coffre moquetté... A l'extérieur, les vitres sont teintées bronze.  



Signalons aussi l'apparition du modèle Turbo à partir de 1980, immédiatement reconnaissable à ses ailes arrière spécifiques. Il possède un moteur 1400 cm3 turbocompressé.


La Renault 5 disparaît en 1985 avec 5 580 000 exemplaires écoulés. Elle laisse la place à la Supercinq, qui est en fait la Renault 5 seconde génération.



En 1968, Renault propose à sa clientèle une variante plus étoffée de la rustique R4 : la Renault 6. Elle est lancée avec un moteur 845 cm3. Elle possède un hayon et une banquette arrière repliable et démontable. Elle reprend tous les éléments mécaniques de la Renault 4. Quant à sa ligne, elle est directement inspirée de la Renault 16.



Pour 1971, apparition de la 6TL au moteur 1108 cm3.
De 1972 à 1978, les clignotants avant sont blancs.
Restylage pour 1974 : nouvelle calandre en plastique gris avec projecteurs carrés. Baguettes latérales sur la version TL.



De 1976 à 1977, la R6 850 devient la R6 L.
1977 : calandre noire.
Le modèle R6 850 disparaît en juin 1979 du catalogue. Puis en mai 1980, c'est la 6TL qui se retire en France.


La Renault 6 continue d'être fabriquée dans d'autres pays jusqu'en 1986. 327 802 exemplaires ont été produits.



A partir de 1976 est disponible un nouveau modèle : la Renault 14, une berline compacte au moteur 1218 cm3. Une version L, très dépouillée, est aussi proposée. Elle sera supprimée en 1978.



En 1977, pour relancer les ventes, une publicité associe la forme de la Renault 14 à celle d'une poire : c'est un échec et les ventes chutent !



Pour 1979 apparaissent les versions GTL et TS. La GTL possède une finition améliorée. La TS est plus puissante. Les vitres sont électriques et la fermeture est centralisée.


Restylage en 1980 : à l'avant, les clignotants sont à côté des phares. La cylindrée passe à 1360 cm3.
La Renault 14 est supprimée en 1983 après 999 250 exemplaires sortis des chaînes.



Autre modèle : la Renault 12 au moteur 1289 cm3. Elle est dévoilée en 1969 en deux versions, L et TL.



La TL dispose d'accoudoirs de portes, de sièges avant séparés inclinables avec accoudoir central, d'un miroir de courtoisie et d'un éclairage de coffre. En 1970, les breaks L et TL rejoignent les berlines. Ces dernières gagnent quelques éléments, dont une grille gravée sur le levier de vitesses et des baguettes chromées en bas de caisse.



En 1971, la R12 Gordini entre en production régulière. Sa cylindrée est de 1565 cm3. L'extérieur se différencie immédiatement par la teinte bleu France et les bandes blanches.



La R12 TS, une version sportive, voit le jour en 1972. Sur les autres versions, le frein à main prend place au plancher entre les sièges avant. La banquette avant de la 12 L est remplacée par des sièges séparés, et l'accoudoir central avant de la 12 TL est supprimé. A l'extérieur, les clignotants avant passent de l'orange au blanc.
La Renault 12 est la voiture la plus vendue en France en 1973.



En 1974, apparition du break TS et de la berline TR Automatic à boîte de vitesses automatique. Les breaks L et TL se nomment durant une année LN et TN. Enfin, sur la berline L, les enjoliveurs de roue cèdent la place à des écrous chromés.
Restylage pour 1975 : nombreux changements, dont l'apparition d'une calandre bordée de gris et la suppression des enjoliveurs de roue chromés. Toutefois, la 12 L ne bénéficie pas de certains de ces changements.
En 1978, la 12 L devient simplement R12.


A partir de juillet 1978, seuls la berline TL et les breaks continuent. Les ceintures de sécurité s'ajoutent à l'arrière et les feux avant deviennent bicolores.
La Renault 12 s'éteint en 1980 avec 2 millions d'exemplaires produits. Elle a également connu un beau succès commercial à l'étranger.



La Renault 16 est présentée en 1965. C'est la première voiture française à carrosserie berline-break à hayon. Elle remporte en 1966 le trophée européen de la voiture de l'année.



En 1968, la 16 TS dispose d'un moteur 1565 cm3.
En 1969, la première boîte automatique à pilotage électronique par transistors est proposée sur la 16 TA.



Pour 1974, la 16 TX fait appel à un moteur 1647 cm3. C'est la première voiture française à posséder une condamnation électromagnétique centralisée des portes. Les lève-vitres sont électriques à l'avant. Extérieurement, elle affiche, entre autres, 4 projecteurs carrés encastrés dans la calandre.



A partir de 1975, la calandre en aluminium cède la place à une calandre en plastique noir.
En juillet 1977, les feux de recul sont généralisés à toutes les versions.


Pour 1979, les ceintures de sécurité sont montées à l'arrière, et les feux avant deviennent bicolores.
La Renault 16 est supprimée en 1980. 1 845 959 exemplaires ont été produits.


Dans la catégorie des routières, la Renault 30 est lancée en 1975.
La 30 TS a un moteur 2664 cm3 V6. Les vitres avant sont électriques et la fermeture des portes est centralisée. La calandre devient grise en 1977. Pour 1978, repose-têtes arrière et encadrements chromés des feux arrière.



En 1978 toujours, la 30 TX est un modèle plus puissant. Nombreux équipements supplémentaires : garnissage des sièges en velours, volant gaîné de cuir...
Restylage en 1981 : apparition de gros pare-chocs, calandre chromée, rétroviseurs noirs, nouveau tableau de bord, sièges, panneaux de porte. La 30 TS disparaît, mais une nouvelle venue, la 30 Turbo D est disponible.


La Renault 30 quitte la scène en 1983. La production totalise 136 403 exemplaires.



La Renault 20 voit le jour fin 1975. Sa carrosserie est identique à celle de la R30, à un détail près : ses phares avant sont au nombre de deux et sont rectangulaires, alors qu'ils sont 4 et ronds sur la R30.
Malgré ses qualités, sa suspension très souple provoque un fort cabrage à l'accélération et au freinage. Et son moteur manque de puissance.



La R20 est disponible en versions L, TL et GTL avec le moteur 1647 cm3. La GTL dispose d'une direction assistée, de la condamnation centralisée des portes et de lève-vitres électriques à l'avant. C'est elle qui se vend le mieux.
La 20 L disparaît dès 1977. Toujours en 1977 apparaît le moteur 1995 cm3 sur la version TS.


La Renault 20 termine sa carrière en 1984 avec 607 405 exemplaires produits.



En 1971, deux jumelles font leur apparition : les Renault 15 et 17. Elles sont dérivées de la R12. La 17 se distingue de la 15 par ses 4 projecteurs ronds.
Quatre versions sont proposées : 15 TL, 15 TS, 17 TL et 17 TS. Sur les 3 premières, la puissance est augmentée par rapport à la R12. En revanche, sur la 17 TS, la puissance est abaissée.



En 1975, la 17 TS est rebaptisée 17 Gordini.
En 1976, restylage pour les 15 et 17 : entre autres, roues sans enjoliveurs chromés. La 15 TS est remplacée par la 15 GTL à moteur 1289 cm3. La 17 TS fait son retour.


Pour 1978, exit la 17 Gordini. La 17 TS continue uniquement en version découvrable.
La production s'arrête en 1979. Les 15 et 17 sont remplacées par la Fuego.



La Renault 18 est une voiture familiale qui est disponible à partir de 1978. Les versions TL et GTL ont un moteur 1397 cm3. Les TS et GTS en ont un de 1647 cm3.



En 1979, lancement du break et du modèle de base. En 1980, apparition des versions diesel et de la 18 Turbo.


La Renault 18 est supprimée en 1986 avec 2 028 964 exemplaires sortis des chaînes.



Du côté des véhicules découvrables tous chemins, les clients peuvent acheter, de 1970 à 1987, la Renault Rodeo. Elle s'inspire du succès rencontré par la Citroën Mehari. Sa carrosserie est en polyester stratifié.



Différentes versions sont disponibles : décapotée, capotée, entièrement fermée avec vitres et portes... En 1976, les Rodeo perdent leur logo ACL et récupèrent celui de la marque Renault.
De 1970 à 1981 est disponible la 4 Rodeo, construite sur la base du châssis de la R4 fourgonnette. Elle emprunte son moteur 845 cm3 à la Renault 6.



La 6 Rodeo, lancée en 1972, a une face avant plus carrée. Elle est construite sur la base du châssis de la Renault 6, et dispose du moteur 1108 cm3 de la 6TL. En 1979, le moteur est remplacé par le 1289 cm3 de la R5 GTL. La face avant est restylée avec les feux de la R14 et un renforcement des pare-chocs. La 6 Rodeo disparaît en 1981.


Les 4 et 6 Rodeo sont remplacées en 1981 par un modèle baptisé simplement Rodeo, qui est doté d'une carrosserie plus moderne.



Au niveau des utilitaires, il y a la R4 fourgonnette disponible en version normale ou version longue. Pour 1978, la normale s'appelle Renault 4 F4 (4cv) et la longue Renault 4 F6 (6cv). La F6 disparaîtra en 1985, tandis que la F4 continuera jusqu'en 1988.




Les clients peuvent aussi se tourner vers un fourgon, l'Estafette.
L'Estafette voit le jour en 1959 et disparaît en 1980. Certains détails de sa conception, comme la porte latérale coulissante, sont inspirés par le succès du Citroën Type H. 533 209 exemplaires ont été produits.






SIMCA est une marque qui a disparu de nos jours, mais qui était encore bien présente dans les 70's.



La Simca 1000, l'un des modèles les plus emblématiques de la marque, voit le jour en 1961. Son moteur est à l'arrière. Lors de sa présentation, elle obtient le Grand Prix de l'Art et de l'Industrie pour sa ligne élégante.



Dans les années qui suivent, plusieurs versions sont lancées, avec des motorisations différentes.



Restylage en 1969 : l'avant est revu avec des phares plus gros, une nouvelle calandre et des clignotants débordants. A l'arrière, des feux carrés remplacent les ronds.
En 1975, les Simca 1000 ont droit à un tableau de bord à cadrans ronds.
Pour 1977 : phares rectangulaires avec grande calandre noire.



La gamme se simplifie autour de la 1005 LS (944 cm3), la 1006 GLS (1118 cm3), la Rallye 1, la Rallye 2, et bientôt la Rallye 3. Ces modèles baptisés Rallye étaient des versions de compétition.


La production de la Simca 1000 s'arrête en 1978 avec 1 949 407 exemplaires sortis des chaînes.



Les Simca 1301 et 1501 ont succédé en 1966 aux Simca 1300 et 1500. Il s'agit plus d'un restylage de ces modèles que de nouvelles voitures totalement originales. La calandre, les clignotants et le capot avant ont été redessinés. L'arrière a été rallongé.



Il y a eu différentes versions, dont des breaks. Les 1301 disposaient d'un moteur 1290 cm3, tandis que les 1501 en avaient un de 1475 cm3. La production s'est arrêtée en 1976.

                                                                   1501



En 1967 est lancée la Simca 1100. Elle est disponible dès le départ en deux motorisations différentes : 944 cm3 et 1118 cm3.



Au cours des années suivantes, la 1100 est livrable en cinq portes, trois portes, break cinq portes et break trois portes, et en différentes versions. Il existe aussi une fourgonnette.



En 1975, les 1100 ont droit à une nouvelle planche de bord, à des poignées de portes extérieures encastrées, à des optiques arrière plus grandes incluant feux de recul et de brouillard.


En juillet 1979, la Simca 1100 se renomme Talbot 1100, puis elle est supprimée en 1981 après plus de deux millions d'exemplaires produits.



De 1970 à 1980 sont disponibles les Simca-Chrysler 160 et 180, qui ressemblent plus à des voitures américaines qu'à des autos françaises.



La 160 a un moteur 1639 cm3. Quant à la 180, sa cylindrée est de 1812 cm3. Son équipement est plus riche : starter automatique, dégivrage de la lunette arrière, etc.


Diverses améliorations surviendront au cours des années. En tout, la production s'élèvera à environ 275 000 exemplaires.



Il y a aussi les Simca-Chrysler 1307, 1308 et 1309 qui font leur apparition en 1975.



Elles ont la même carrosserie, seules les motorisations et le niveau d'équipement les différencient. Ce sont également les premières autos françaises à être conçues par informatique. En 1976, elles remportent le Trophée européen de la voiture de l'année. Les motorisations vont de 1294 cm3 pour la 1307 à 1592 cm3 pour la 1309.


En 1979, elles sont restylées et deviennent la Simca-Talbot 1510, qui continue sa carrière jusqu'en 1982.



La Matra-Simca Bagheera est dévoilée en 1973. C'est un coupé, le premier à offrir trois places de front. Son moteur est de 1294 cm3. Fin 1975, avec l'apparition de la Bagheera S, la cylindrée passe à 1442 cm3. La production s'arrête en 1980 avec 47 796 exemplaires construits.




En 1977 est lancée la Matra-Simca Rancho.



C'est une voiture polyvalente qui emprunte des éléments à la Simca 1100. Son moteur 1442 cm3 vient des Simca-Chrysler 1308 et Matra-Simca Bagheera. En revanche, le module arrière est conçu par Matra. Il existe deux versions : utilitaire et familiale. En 1983, arrêt de la production avec 56 457 exemplaires sortis des chaînes.




Enfin, la Chrysler-Simca-Talbot Horizon est présentée fin 1977. Elle remporte le Trophée européen de la voiture de l'année en 1979. Elle est disponible en trois versions : LS, GL et GLS.



La LS est le modèle de base équipée du moteur 1118 cm3. La GL a un équipement amélioré : garnissage intégral des portières, allume-cigares... Quant à la GLS, c'est le haut de gamme : moteur 1294 cm3, calandre chromée, appuie-tête à l'avant, éclairage de coffre...



En 1979, tous les modèles disposent des ceintures de sécurité à l'arrière, devenues obligatoires. La GL reçoit le moteur de la GLS, et cette dernière reçoit un moteur 1442 cm3. Elle se voit aussi dotée d'un essuie-glace arrière.
Deux nouvelles versions apparaissent : l'Horizon SX, qui possède l'équipement de la GLS avec en plus un régulateur de vitesse, un ordinateur de bord, etc. Il y a aussi la série limitée Jubilée qui dispose du moteur de la SX et de la finition de la GLS. Elle reçoit une peinture bi-ton.



C'est en 1979 que l'Horizon se vend le mieux : 222 000 exemplaires.
En 1980, apparition de la série limitée Spécial, basée sur la GLS. Elle possède un décor extérieur et un intérieur spécifiques.


Au début des années 1980, l'Horizon connaît de nouvelles versions, afin de faire remonter les ventes qui ne cessent de dégringoler. Mais c'est peine perdue et l'Horizon est supprimée en 1985 avec un total de 869 000 exemplaires assemblés.



3 commentaires:

  1. Que de beaux souvenirs , mister julian et c'est un sacré catalogue de l'époque , que tu proposes là ! J'en avais complètement oublié certaines ... ça me rappelle vraiment mon enfance ... les virées à la plage en DS ( mon père en a eu 2 ) j'associe vraiment cette voiture au film Fantomas avec De Funès ! J'adorais l'avant qui ressemblait à une soucoupe ou à une grenouille de l'espace ... et puis effectivement son confort , la façon dont elle montait au démarrage ... indéniablement , ces vieilles voitures avaient qq chose .

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    1. merci pour ton commentaire... c'est vrai ce que tu dis... je crois qu'à cette époque, tout avait une "âme" : les voitures, les films, la musique... quand j'analyse le passé, je me dis qu'il y a eu une véritable cassure dans les années 80, cassure qui a conduit le monde à ce qu'il est aujourd'hui...mais les premières fissures datent de la fin des années 70, es-tu d'accord ?

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