Ils ont disparu de nos jours, mais pourtant, il y a quelques décennies, des années 1960 au début des années 1980, les albums de reprises des grands tubes du moment étaient très en vogue. Des musiciens ou des chefs d'orchestre tels que Dan Hill en Afrique du Sud, Caravelli en France et Roberto Delgado en Allemagne ont largement contribué à ce phénomène. Les tubes du moment étaient parfois repris dans leur intégralité, parfois compilés dans un medley. Il y avait les reprises chantées mais aussi celles en version instrumentale. Parfois ces reprises étaient de bonne facture et apportaient quelque chose d'intéressant et de nouveau par rapport aux versions originales, tandis que d'autres fois, c'était carrément la catastrophe, avec des arrangements ignobles et des voix à la limite du faux. Bien souvent, les pochettes présentaient des femmes nues dans des poses suggestives, afin d'attirer le mâle en rut. Quand on y pense, ces disques faisaient à la fois office d'album musical et de magazine érotique ! Mais pourquoi tous ces albums de reprises, me direz-vous ? Eh bien parce que vu qu'ils étaient vendus moins cher que les albums contenant les versions originales, le public au budget serré se rabattait souvent sur eux. Ces albums de reprises présentaient aussi l'avantage de ne compiler que des tubes, alors que les albums originaux ne contenaient souvent qu'un grand tube, le reste des morceaux étant simplement des chansons d'album, parfois inintéressantes.
Maintenant que nous avons fait le tour de la question, nous pouvons nous pencher sur Juan Torres, musicien mexicain qui a publié de nombreux albums de reprises durant les années 1970. Il a concocté en 1979 l'opus "Amor En La Discotheque", sur lequel sont repris quelques grands tubes disco du moment, comme ce "Haven't Stopped Dancing Yet" de 'Gonzalez', renommé pour l'occasion "No He Dejado De Bailar".
https://ulozto.net/file/VrSPv8qSfelc/juan-torres-no-he-dejado-de-bailar-mp3
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