Après le succès confidentiel de son premier single disco "Man Of A Man" en 1977 (et sa superbe ballade en face B "Only Your Love" : http://youtu.be/SpnccfKFdCY), Dee D. Jackson cartonne partout avec "Automatic Lover" en 1978. Basée en Allemagne, elle publie la même année "Cosmic Curves", son premier album disco, un concept-album sur le thème de l'Espace, produit par Gary et Patti Unwin. Cet opus est écrit par G. et P. Unwin, D. Cozier (le vrai nom de Dee D. Jackson) et Kaschu. Les arrangements sont de Gary Unwin et Kristian Schultze.
Les titres "Galaxy Of Love" et "Venus, The Godess Of Love" sont particulièrement réussis. Musicalement, les couplets de "Venus, The Godess Of Love" se rapprochent de ce que fait à la même époque le groupe allemand 'Arabesque'. Quant au refrain, c'est une envolée magistrale qui va vous emporter vers les étoiles. On se demande pourquoi c'est le fade morceau "Meteor Man" qui a été exploité en single...
Petite coquetterie, je l'ai avec la pochette française (qui n'est pas plus moche). Cet album est non seulement original, mais en plus réussi de bout en bout (ce qui en disco, il faut bien le reconnaître, n'est pas toujours le cas, le remplissage enrobant régulièrement les hits). Pas de ça chez Dee D. Jackson, le tempo tient bon, le concept aussi, les idées foisonnent, les compos sont bonnes, la voix est en place. Un classique.
RépondreSupprimerIl faut reconnaître que les allemands ont fait du bon disco...
SupprimerFaut dire que l'Allemagne était la destination préférée de pas mal d'artistes. Le lieu de rencontre d'italiens (Giorgio, on fait quand même plus allemand comme prénom)) d'anglais, de français, de frontaliers dont les pays étaient hermétiques à la jeunesse ou trop petits pour représenter un tremplin vers l'international et même d'une certaine américaine qui sublima tous les autres.
SupprimerCe pays était tellement mal à l'aise avec son passé qu'il confia son présent à l'avenir.