L'italo-disco ou le raz-de-marée des synthétiseurs. Mais bien que certains amateurs de musique disco crachent ouvertement sur l'italo-disco, il faut se souvenir que cette musique prend sa source directement dans le disco des 70's. Et comme dans tout genre musical, il y a du bon et du mauvais, ce qui est vrai même au sein des productions disco. D'accord, l'italo-disco est musicalement moins riche, moins varié et moins travaillé que le disco. Beaucoup de titres se ressemblent et l'ambiance festive et insouciante inhérente au disco n'est pas ce qui caractérise l'italo-disco : dans le disco, certains morceaux peuvent être dramatiques tout en conservant une certaine force et une invitation à la danse, tandis que dans l'italo-disco la dépression est parfois au rendez-vous.
La fin des 70's mène lentement l'Italie - puis le reste de l'Europe - vers l'italo-disco : les synthétiseurs se démocratisent à partir de 1977, la musique disco devient plus hypnotique, plus froide. Au début des années 1980, le disco s'effondre mais ne meurt pas : il se travestit et donne ce que nous appellerons plus tard l'italo-disco (HI-NRG aux USA).
En 1986, l'italo-disco vit ses heures de gloire. Il ne se cantonne plus uniquement à l'Italie. Fonny De Wulf écrit et produit en single ce "Freak It Out, Freak It In" interprété par Michael Bow. On retrouve dans ce titre une ressemblance certaine avec le morceau "You've Got To Move It On" de 'Rofo' sorti en 1984. Mais tout ceci est normal puisque De Wulf est également le compositeur de "You've Got To Move It On"...
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