samedi 9 décembre 2017

Deep Love - M.B.T. Soul (1977)



Le projet français 'M.B.T. Soul' grave deux albums en 1977 puis plus rien. Ces deux opus sont co-écrits et arrangés par Yan Tregger, et produits par Marc Bonifaci. Sur celui qui se nomme "Chase!", le titre "The Chase" occupe l'entière face A du disque et rappelle, par sa ligne de basse, sa rythmique et les instruments utilisés, le "Love In C Minor" de Cerrone. Sur la face B du lp sont gravés d'autres titres, parmi lesquels ce bon "Deep Love" qui est extrait en single. 

7 commentaires:

  1. C'est clair qu'il y avait un couleur française pour le disco et on l'entend immédiatement aux premiers accords. Pas mal du tout.

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  2. Très bon. C'est quand même dingue que notre pays, qui se plaint toujours que nos musiciens n'ont pas de succès à l'étranger, a autant ignoré un genre dans lequel on était au sommet. La presse musicale de l'époque ne chroniquait même pas les albums de disco.
    Va comprendre, Charles...

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    1. Peut-être que la presse musicale considérait le disco comme un "sous genre", pas vraiment digne d'intérêt... Oui le disco a été commercial, mais la variété aussi l'a été, tout comme le rock...

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    2. Oui et contrairement au rock de la même période qui commençait à sombrer dans les modes revival (punk, rockabilly et cie), le disco était créatif. D'ailleurs il a inspiré les meilleurs groupes qui lui étaient contemporains, comme The Clash par exemple.
      Je crois que la presse musicale de notre pays, pour l'avoir lu à cette période là, est passée à côté de beaucoup de choses. Elle était plus soucieuse de flatter son lectorat sur ce qu'il vénérait déjà, plutôt que de lui faire découvrir de nouveaux horizons.

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    3. Même Kiss et les Stones y sont allés de leur tube disco-rock... Je ne suis pas spécialisé dans la presse musicale française de l'époque, mais si tu le dis... J'ai l'impression que le disco était surtout mis en avant dans la presse pour ados, comme Salut ! avec Karen Cheryl, Sheila, Claude François... ça ne tournait d'ailleurs qu'autour d'eux (et de quelques stars internationales comme Boney M ou les Bee Gees)...

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    4. C'est ça, Podium, Salut et cie publiaient des brèves mettant en scène les pseudos histoires de coeur des vedettes, Rock&Folk (la bible de l'époque) évoquait la Soul en lui consacrant une seule et unique page mensuelle qui parfois réprimandait tel groupe qui avait basculé disco et ça se limitait à ça. Heureusement les radios favorisaient le disco au rock (d'où les mises au gout du moment des Kiss, Stones, Rod Stewart, Pink Floyd, Blondie et les autres), c'est à travers elles qu'on découvrait pas mal de morceaux et plus encore chez les disquaires qui étaient de véritables endroits où la musique se partageait. Il y avait les cabines d'écoutes et aussi la possibilité de demander à ce qu'un disque soit diffusé dans la boutique. On y discutait des heures entières entre inconnus passionnés. Les plus adultes avaient les boites de nuit et nous les boites de jours (rigole pas, ça existait)) et les patinoires, les salles de rollers, dans tous ces endroits la musique était à fond les manettes et le disco était en tête de programmation. La grande réussite du disco c'est d'avoir été associé à une façon d'être totalement nouvelle, faire du patins à roulettes, du skateboard, avoir un walkman, abandonner le bluejean, oser les couleurs, la danse, afficher ses préférences sexuelles. Mine de rien pas mal de mouvements sociétaux qui aboutissent aujourd'hui sont sortis du placard grace à l'exubérance que le Disco revendiquait de façon si naturelle qu'elle se propageait dans tous les milieux. Quand on regarde Village People avec le recul, c'est miraculeux, même les plus hétéros des hétéros les trouvaient fabuleux )))

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    5. Lire ce que tu a écrit me fait rêver. Malheureusement je suis né trop tard et je n'ai pas connu l'époque des boîtes avec pistes de roller... Je m'étais aussi fait la même réflexion, le disco a permis de révolutionner la société, en mettant en avant les noirs, les femmes sexy, les gays...

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