Petite carrière dans l'industrie du disque pour l'américain Tyrone Ashley : seulement quelques singles à son actif. En 1977, il a enregistré le sympathique titre disco "Looks Like Love Is Here To Stay" écrit et produit par Ian Levine, qui est paru aux USA, au Royaume-Uni et en Allemagne.
Avant 'Boney M.', il y avait 'The Exciters', un groupe américain composé lui aussi d'un homme pour trois femmes. L'homme en question était le séduisant Herb Rooney. Au sein de son harem se trouvait Brenda Reid, devenue Brenda Rooney lorsqu'elle lui a dit "oui, prends-moi !".
Le quatuor a connu un grand succès en 1963 avec le titre "Tell Him" classé 4e aux USA. Puis, après plusieurs disques, ils se sont faits plus discrets dans la première moitié des 70s. En 1975, ils sont revenus avec différents singles, dont "You're Gonna Make Me Love You" écrit par Van McCoy, arrangé par Denzil Miller et produit par Herb Rooney et Ian Levine. Le disque est paru seulement au Royaume-Uni. En 1976, "You're Gonna Make Me Love You" a été intégré au nouvel opus de 'The Exciters' : nommé "Heaven Is Wherever You Are", il n'est lui aussi sorti qu'au Royaume-Uni.
Sur la photo de la pochette de leur unique album "In Heat Again", Herb Rooney et Brenda Reid sont au lit. Mais ils sont bien sages... Une photo plus suggestive, les montrant nus dans une position érotique, aurait sans doute permis au disque de retenir davantage l'attention du grand public.
Cet opus a été produit par Steve Jerome et Lou Hemsey. Les deux hommes ont également participé à l'écriture de certains titres. Lou Hemsey a signé tous les arrangements. Le morceau disco romantique "The Two Of Us" a pour sa part été écrit par W. Bickerton/T. Waddington.
Après un premier LP en 1979, l'américaine Brenda Russell réapparaît en 1981 avec l'album "Love Life" produit par Stewart Levine. C'est Brenda elle-même qui signe tous les titres présents sur le disque. Elle joue également du piano. A la basse, on retrouve sur la plupart des titres, dont ce "Lucky", Abraham Laboriel.
Ecrit et produit par Herb Rooney, le single "Reward" interprété par Melvin Bliss est un exemple typique de titre pré-disco américain. On est encore dans la soul 'old school', mais plus tout à fait non plus avec cette rythmique. Ce qui est intéressant durant cette période pré-disco, c'est que l'on sent que le son change et est à une période charnière : il annonce l'explosion du disco à venir, ainsi que la fin progressive des sonorités et des rythmes hérités des années 1950 et 1960. Avec la révolution disco, tout va se moderniser très vite, et plus rien ne sera ensuite comme avant...
"Reward" est sorti aux USA, au Royaume-Uni et même en Belgique.
Quand on parle de disco européen, on ne peut occulter Amanda Lear, cette énigmatique diva androgyne aux origines floues. A-t-elle été dans une autre vie le franco-asiatique Alain Tapp, puis le travesti Peki d'Oslo, avant de devenir une transsexuelle soumise aux caprices de Salvador Dali ?
Ce documentaire de 52 minutes tente de remonter la rivière trouble de la vie d'Amanda, entre images d'archives et interventions de personnalités.
Pour vous mettre l'eau à la bouche, voici un petit florilège des citations d'Amanda :
"Mon secret de beauté ? M'asseoir à côté d'une moche."
"Je n'ai jamais couché pour arriver. Je suis arrivée pour pouvoir coucher."
"Quand je serai morte, on me datera au carbone 14 pour connaître enfin mon âge."
AMANDA LEAR : "APPELEZ-MOI MADEMOISELLE" (Cliquez ici pour télécharger)
Figure déchue du glam rock britannique, Gary Glitter a connu ses heures de gloire durant la première moitié des 70s avec des titres comme "Rock And Roll", "I Love You Love Me Love" et "I'm The Leader Of The Gang".
Son succès a fortement décliné en 1977 avec la parution de son album "Silver Star" co-écrit et produit par Mike Leander. Pourtant, sur ce disque, on trouve l'entraînant morceau disco "A Little Boogie Woogie In The Back Of My Mind" écrit par Gary Glitter, Eddie Seago et Mike Leander. Ce titre a d'ailleurs été diffusé en single dans plusieurs pays.
Mentionnons quand même que Gary Glitter a été condamné plusieurs fois pour son penchant pour la pédophilie. En 2015, il a pris 16 ans de prison. La raison ? Des agressions sexuelles commises sur des fillettes entre les années 1975 et 1980.
Les musiciens britanniques Bryan Ferry et Graham Simpson sont les membres fondateurs du groupe 'Roxy Music', qui publie son premier album en 1972. Le succès est immédiat. L'année suivante, l'icône de mode androgyne Amanda Lear pose sur la pochette de leur opus "For Your Pleasure". La formation continue à enregistrer des albums studio jusqu'en 1975 puis marque une pause.
'Roxy Music' revient enfin en 1979 avec le LP "Manifesto", qui est produit par les membres du groupe. La pochette du disque s'ancre dans l'esprit festif et disco du moment. D'ailleurs, parmi les titres, "Manifesto", "Angel Eyes" et "Dance Away" louchent clairement vers la musique disco, dans son spectre le plus large.
"Angel Eyes" est écrit par Bryan Ferry et Andy Mackay. Le morceau sort en single en versions 7" et 12". Il se classe 4e au Royaume-Uni et en Belgique, mais aussi 10e aux Pays-Bas.
Musicien et chanteur britannique, Bryan Ferry se fait remarquer au début des 70s lorsqu'il co-fonde le groupe 'Roxy Music'. Dès 1973, en parallèle de 'Roxy Music', il se met à enregistrer des albums solo. Même s'il reste dans la mouvance rock, on sent en 1976 qu'il se rapproche des sonorités disco sur son opus "Let's Stick Together".
"In Your Mind" est le nom de l'album que Bryan Ferry propose en 1977. C'est lui qui signe tous les titres et qui produit le tout avec Steve Nye. "Tokyo Joe", morceau clairement influencé par le disco, paraît en single dans plusieurs pays.
'Pink Floyd' sur un blog disco ? Certains vont crier au scandale, et pourtant... Car oui, en 1979, ce groupe britannique connu tout autour du globe s'est orienté vers des rythmiques disco sur son album "The Wall", notamment sur le titre "Another Brick In The Wall (Part 2)", qui est devenu un immense tube classé n°1 dans plusieurs pays, joué et rejoué jusqu'à l'overdose. Il est d'ailleurs probable que Debbie Harry l'ait écouté en boucle en s'envoyant en l'air et en consommant des substances illicites... "Another Brick In The Wall (Part 2)" est un hybride disco-pop-rock, qui pourrait presque, musicalement parlant, sonner comme du 'ABBA'.
Sur l'opus "The Wall" produit par Bob Ezrin, David Gilmour et Roger Waters, on trouve aussi le morceau "Run Like Hell" qui s'oriente vers le disco, et qui a d'ailleurs eu droit à une diffusion en single dans plusieurs pays en 1980, sans connaître un véritable succès. "Run Like Hell" est signé David Gilmour/Roger Waters.
Devenue un standard disco, la chanson "Car Wash" de Rose Royce est issue du film du même nom sorti en 1976. Comme quoi, avant 'Saturday Night Fever', on trouvait déjà du disco dans les longs métrages.
C'est sur le scénario de Joel Schumacher que Michael Schultz s'est basé pour réaliser 'Car Wash'. L'histoire est tout simplement celle d'une station de lavage de voitures à Los Angeles, avec un ballet de personnages hauts en couleur qui sont le reflet un peu exagéré des américains des années 1970. Parmi les acteurs, on retrouve Franklyn Ajaye, Bill Duke, Richard Pryor ou encore les 'Pointer Sisters'.
'Car Wash' est sorti dans les salles américaines en Septembre 1976. En France, les spectateurs ont dû attendre Juin 1977 pour pouvoir le découvrir. Pour un budget de 2 millions de dollars, le film en a rapporté 14 millions.
La bande originale a été enregistrée avant le début du tournage du long métrage. Une grande partie des titres ont été écrits par Norman Whitfield, et certains autres ont été signés par Rose Royce. Le double album contenant les musiques du film a rencontré le succès, et la chanson "Car Wash" a été n°1 aux USA. Un autre titre interprété par Rose Royce, "I Wanna Get Next To You", s'est classé 10e aux USA.
Mentionnons également que la bande originale de 'Car Wash' a remporté un Grammy Award en 1977. Quant au film, il a été remarqué lors de l'édition 1977 du Festival de Cannes, en France.
CAR WASH (Cliquez ici pour télécharger / Click here to download)
La guitariste et chanteuse américaine Rory Block apparaît en 1967 sur l'album "How To Play Blues Guitar" de Stefan Grossman. Il lui faut ensuite attendre 1975 pour pouvoir publier son premier LP. Les disques s'enchaînent. Rory offre en 1979 à son public l'opus "You're The One" produit par Bobby Eli, et sur lequel elle signe plusieurs chansons. Dans les crédits, on note que les choeurs sont réalisés par les infatigables Barbara Ingram, Carla Benson et Evette Benton. Le disco est très bien représenté sur cet album, avec des titres de qualité.
Le morceau phare "You're The One" est écrit par Len Boone et arrangé par Bobby Eli. Il est exploité en single dans quelques pays.
Un seul single pour le projet studio 'Siren' : "Morning Music", avec en face B ce très bon disco "Open Up For Love" écrit, arrangé et produit par John Davis, qui est l'un des grands noms de la musique disco américaine.
Le disque est diffusé aux USA, mais aussi en France, ou encore au Mexique et au Canada.
La première version du titre "Disco Thing" paraît en 1977 aux USA et s'oriente vers la soul-funk. Le morceau est ensuite retravaillé pour devenir véritablement disco. Cette nouvelle version se retrouve en 1980 sur le LP "Mix Faze" de 'Seaquence', qui est produit par Ron Rush. Les titres présents sur le disque sont arrangés par Tommy Washington et Leroy Locke.
"Disco Thing" est écrit par L. Valachez, R. Kirkland et T. Washington.
Les fans du groupe 'The Beach Boys' savent que Bruce Johnston a fait partie de la formation de 1965 à 1972, puis de 1978 à nos jours. Entre-temps, il a enregistré en 1977 le LP "Going Public" produit par Gary Usher. De ce disque a été extrait en single principal le disco "Pipeline" écrit par B. Spickard et B. Carman, avec des arrangements de J. Hobbs et B. Alcivar.
Peu de gens savent que derrière la chanteuse passe-partout Helen se cache en fait l'italienne Elena Ferretti, qui a aussi été impliquée dans les projets 'Sophie' et 'Rose'.
Après son single "Witch" en 1983, Helen est réapparue en 1985 avec deux nouveaux simples : "Zanzibar" et "Tunis Tunis". Si "Zanzibar" a rencontré le succès, "Tunis Tunis" n'a en revanche pas eu cet honneur, et c'est bien dommage au vu de la qualité du morceau et de son atmosphère italo-disco arabisante... Dans les crédits, D. Paratici, E. Ronchelli et R. Barocelli sont mentionnés à l'écriture de "Tunis Tunis". Le disque est paru seulement en Italie.
Xavier Carbo est un étalon espagnol. En 1985, il prend le pseudonyme de Alan Cook et enregistre le single italo-disco "Do You Want To Stay" écrit par Checho Soler et Alex Soler. Le disque paraît d'abord en Espagne, puis il est distribué courant 1986 en Allemagne, au Venezuela et au Mexique.
Personne ne sait vraiment qui est Imhan, et à vrai dire cela n'a que peu d'importance... L'intérêt réside surtout dans le single italo-disco "One Million" qu'elle a enregistré en 1987 et qui est sorti en Italie seulement.
"One Million" a été écrit par John Ryel et Sangy. Les arrangements ont été concoctés par Sangy et Ryel a produit le disque.
Chanteuse mystère, Penny Riche n'a sorti que ce single "You Got The Need In Me" écrit, arrangé et produit par le sud-africain Mike Pilot, qui a aussi été impliqué dans le projet disco 'Blush'/'Odyssey'.
"You Got The Need In Me" est paru en Afrique du Sud mais aussi en Allemagne.
Ecrit et produit par Mike Pilot, le single "Disco Five" interprété par la chaudasse Abigail Kubheka rappelle les premières productions disco de Giorgio Moroder et Pete Bellotte pour Donna Summer, la star incontestée du disco-porno.
"Disco Five" est paru en Afrique du Sud.
"Ordinary Guy" est le premier LP de Neville Nash, un artiste qui nous vient d'Afrique du Sud. Dans les crédits du disque, Mike Pilot est mentionné en tant que co-arrangeur et producteur. Parmi les titres de l'opus figure ce "La La La" écrit par A. Lowry/R. Clarke, et arrangé par E. Kalis. "La La La" bénéficie d'un pressage en single en Afrique du Sud.
Certains groupes n'ont pas fait long feu dans le paysage musical : c'est le cas de 'Stingray', une formation sud-africaine à tendance rock qui a vécu de 1979 à 1981. Sur leur premier opus produit par Julian Laxton, ils ont enregistré ce disco-rock "Better The Devil You Know" : un titre écrit par Dennis East et Mike Pilot, qui n'a rien à voir avec la chanson du même nom que Kylie Minogue a interprété en 1990...
Signalons quand même que ce premier album de 'Stingray' était, à sa sortie en 1979, disponible dans plusieurs pays : en Afrique du Sud évidemment, mais aussi aux USA, au Royaume-Uni ou encore en France. Le titre "Better The Devil You Know" a été pressé en single en Afrique du Sud et au Royaume-Uni.
Si certaines jouissent quand c'est violent, à l'image de Magali Noël qui hurle encore "Fais-moi mal Johnny !", la canadienne Anne Marie, pour sa part, est excitée lorsqu'elle se fait défourailler tout doucement. En tout cas elle semble être assez accro à la chose, vu la photo de la pochette de son album de 1977... L'histoire ne nous dit pas si elle a avalé son gros micro en gorge profonde. Elle se l'est peut-être enfoncé dans le derrière et a fini aux urgences...
Sur son LP produit par André Di Cesare et arrangé par Jerry De Villiers, Anne Marie enregistre donc ce titre "Tout Doucement" écrit par K. Gillespie/J. De Villiers/J. Dujour. C'est un gros morceau de 8mn30, qui commence tout doucement et qui finit assez hardemment, avec une Anne Marie aux jambes écartées qui n'en peux plus de sentir ce gros bambou aller et venir en elle avec fureur. Alors, elle gémit, crie et jouit de tout son être sexuel. Peut-être même gicle-t-elle partout à l'instant où l'homme se retire et éjacule abondamment sur sa foufoune en feu, dans un concert de cris salaces graves et aigus ?
Née à New York, Ranee Lee s'est ensuite exilée à Montréal, au Canada. C'est là qu'elle a enregistré en 1979 le bon single "Disco Man", qu'elle a co-écrit avec Alain J. Leroux et Jacques Laflèche. Les arrangements ont été réalisés par Laflèche et la production est revenue à J. Leroux.
En 1980, "Disco Man" a été légèrement remanié au niveau de l'orchestration et s'est retrouvé avec ce nouvel habillage sur le LP "All Grown Up" de Ranee Lee.
Un seul single pour Nina Dunn : "If You Want My Love" qui paraît au Canada en 1978. La mélodie d'intro sent le pompage à plein nez de la seconde partie du titre "I'm Here Again" de Thelma Houston, sorti en 1977. Dans les crédits, Nina Dunn est mentionnée à la co-écriture de "If You Want My Love" avec Y. Therrien. Aux arrangements figure Jacques Laflèche.
La musique disco n'était pas vraiment la spécialité de la canadienne Lisa Dal Bello : sa préférence allait plutôt au pop-rock. Toutefois, sur son LP de 1978 produit par Al Ciner et Bob Monaco, elle a écrit et enregistré la chanson phare "Pretty Girls" qui se classe dans la catégorie disco-rock.
"Pretty Girls" a été diffusée en single 7" et 12" au Canada et aux USA.
Dans sa chanson "Moonlight Lovin'", Isaac Hayes nous susurre qu'il a très envie d'enfoncer son énorme bambou ébène dans les orifices béants des deux jeunes femmes qui l'attendent sur son lit, les jambes écartées et la foufoune en feu... Vous aussi, vous aurez tout le loisir de l'imiter en passant en fond sonore "Moonlight Lovin'", qui est parfait pour les intenses parties de jambes en l'air, puisque ce gros morceau dure plus de 16 minutes ! De quoi bien transpirer, crier et avoir de multiples orgasmes dans toutes les positions...
"Moonlight Lovin'" est écrit, arrangé et produit par Isaac Hayes lui-même, avec un mixage réalisé par Tom Moulton. Le titre paraît sur le LP "New Horizon" qu'Isaac grave en 1977, et a droit à une diffusion en single. Notez que la version longue proposée en 1977 dure 10 minutes. Toutefois, il existe aussi cette version encore plus longue qui est une rareté.
Dès son enfance, l'américain Leo Morris se passionne pour la musique. A l'adolescence, il se met à jouer de la batterie dans différents groupes. Sa carrière musicale est alors lancée. C'est au cours des années 1960 qu'il prend le nom d'Idris Muhammad, suite à sa conversion à l'islam. Il se marie avec une chanteuse qui elle aussi entre en islam. En bonne épouse soumise à son mari barbu et circoncis, elle mettra au monde 4 enfants.
Côté musique, Idris commence à publier des disques dès 1970. Sur son LP de 1976, il enregistre une version disco-soul-funk du standard "House Of The Rising Sun". Comme quoi, on peut être musulman tout en faisant de la musique dans l'air du temps et en étant respectueux des autres.
Le disco est d'ailleurs assez présent sur les albums qu'Idris sort dans la seconde moitié des 70s. En 1978, il ose même enregistrer un morceau qui se nomme "S-E-X". Il montre ainsi sans tabou ni hypocrisie que les musulmans sont comme tout le monde : eux aussi aiment le sexe...
Pour 1980, Idris propose l'opus "Make It Count" produit par Herb Jimmerson et Phil Kaffel. Le très beau titre "For Your Love" est écrit par Herb Jimmerson/Claytoven Richardson, et est arrangé par Jimmerson. Quant à Idris Muhammad, il officie à la batterie. "For Your Love" paraît en single en versions 7" et 12". Etrangement, après le LP "Make It Count", la carrière discographique d'Idris ralentira fortement.
Groupe féminin américain incontournable, les 'Pointer Sisters' connaissent leurs heures de gloire dans les années 1970 et 1980, avec un pic en 1983 grâce à leur opus "Break Out".
A la sortie de leur premier album en 1973, elles sont quatre, toutes soeurs : June, Bonnie, Anita et Ruth. Puis Bonnie en a assez et se lance dès 1978 dans une petite carrière solo. Les trois autres continuent ensemble. C'est justement en 1978 qu'elles gravent le LP "Energy" qui fournit deux tubes, "Fire" et "Happiness".
Pour 1980, les trois soeurs offrent au public l'album "Special Things" produit par Richard Perry, qui s'oriente vers du disco-funk façon Michael Jackson et 'Shalamar'. Le titre "We've Got The Power", l'un des plus accrocheurs du disque, est écrit par Michael Brooks et Bob Esty. C'est le morceau "He's So Shy" qui est diffusé en single principal : il fonctionne plutôt bien.
Mais le meilleur pour les 'Pointer Sisters' arrivera en 1982 avec le tube "I'm So Excited", suivi en 1983 des hits "Jump" et "Automatic", ainsi que de "Neutron Dance", intégré en 1984 à la bande originale du film culte 'Le Flic De Beverly Hills' avec Eddie Murphy. Puis, en 1985, "Dare Me" sera le dernier gros tube du trio. "Goldmine" en 1986 rencontrera encore le succès, mais les ventes seront sur le déclin. Et malheureusement, le pourtant bon titre "Be There" inclus à la bande originale du 'Flic De Beverly Hills 2' en 1987 ne sera pas vraiment plébiscité par le public.
Aujourd'hui en 2025, même si June et Anita sont décédées, les 'Pointer Sisters' sont en train d'être ressuscitées grâce à la seconde bande-annonce du tant attendu jeu vidéo 'Grand Theft Auto 6' : en effet, dans ce trailer qui a été vu 475 millions de fois en 24h, on peut entendre leur chanson "Hot Together" de 1986, qui a tout d'un tube et qui d'ailleurs cartonne comme jamais sur les plateformes d'écoute !
Esclaves du funk, les membres du groupe 'Slave' étaient originaires des USA. Ils ont pris le 'funk train' en marche, puisqu'ils ont sorti leur premier album en 1977, à une époque où la musique funky était déjà solidement établie. Ils ont ensuite fait 'Tchoo Tchoo' en publiant régulièrement des opus, parmi lesquels "Just A Touch Of Love" en 1979, qui a lorgné vers le disco, et dont la pochette nous fait nous demander s'ils ne préféraient pas plutôt le sexe au funk... Sur le disque, le titre "Funky Lady" a été signé par James R. Wilson. Quant au morceau éponyme au LP, il est paru en single et a rencontré un certain succès.
17 Mai 2012-17 Mai 2025 : cela fait déjà 13 ans que Donna Summer a disparu à jamais. Inutile de revenir en détail sur sa carrière, car beaucoup d'articles sur ce blog lui ont déjà été consacrés. Donna, c'était tout simplement la Reine du disco. De grandes chanteuses disco afro-américaines, il y en a eu d'autres bien sûr, à l'image de Diana Ross, Linda Clifford, Loleatta Holloway, Gloria Gaynor, Carrie Lucas ou encore Carol Douglas. Mais au-dessus, il y avait Donna Summer, qui scintillait de mille feux dans sa robe moulante à paillettes, perchée dans la cabine du disc-jockey de la discothèque 'The Zoo'.
Tout le monde sait que c'est la chanson disco-porno "Love To Love You Baby" qui a propulsé Donna sous les feux de la rampe en 1975. Elle aurait pu facilement ensuite retomber dans l'oubli et finir comme actrice de films X de piètre qualité, mais non. Entourée des musiciens et producteurs Giorgio Moroder et Pete Bellotte, elle a proposé en 1976 deux albums disco : "A Love Trilogy" et "Four Seasons Of Love".
Sur "A Love Trilogy", le trio Summer-Moroder-Bellotte a poursuivi dans la lignée de "Love To Love You Baby" avec le morceau à rallonge "Try Me, I Know We Can Make It", qui ne dure pas moins de 17:55mn et qui occupe l'entièreté de la face A du disque. Toutefois, ce titre est bien moins sexuellement explicite que ne l'avait été "Love To Love You Baby". Donna ne se fait plus défoncer en direct, elle chante seulement le plaisir physique, sur une musique au tempo assez rapide arrangée par Moroder et jouée par la 'Munich Machine'.
L'opus "A Love Trilogy" a rencontré un grand succès et a été diffusé dans le monde entier. La chanson "Try Me, I Know We Can Make It" est parue en single, mais n'a pas marqué plus que ça les esprits. Elle s'est quand même classée n°1 aux USA dans la catégorie 'Dance Club Songs'. Par contre, au 'Billboard Hot 100', elle n'a été que 80e, ce qui n'est pas très bon. Elle a fait mieux en Espagne, avec une belle 6e place, ou encore en Italie, au Portugal et au Mexique où elle est montée à la 12e place des charts, et même en France où, selon certaines sources, elle a été 14e. A cette époque, Donna Summer et son équipe étaient basés en Allemagne, mais pourtant "Try Me, I Know We Can Make It" n'a pas vraiment fonctionné dans les classements allemands, avec seulement une 42e place atteinte.
Au vu de ces résultats mitigés, on peut se demander si Donna n'aurait pas mieux fait de poursuivre dans le disco-porno bien hardcore, en proposant par exemple une orgie vocale, avec des gémissements d'hommes autour d'elle (et en elle), ou même pourquoi pas des pratiques sexuelles bizarres voire sado-maso... Car la chanson issue du LP "A Love Trilogy" qui est passée à la postérité, ce n'est pas "Try Me, I Know We Can Make It", mais "Could It Be Magic".
Dans la vidéo ci-dessous, Donna interprète "Try Me, I Know We Can Make It" sur un plateau TV en France :
Lorsque le cubain Mongo Santamaria publie en 1979 son LP "Red Hot", il a déjà une longue carrière derrière lui. En effet, ce musicien surtout connu en tant que percussionniste a débuté ses activités discographiques dans les années 1950. Sur son album de 1963, il a repris le succès "Watermelon Man" de Herbie Hancock, paru en 1962.
En 1979, âgé de 62 ans, Mongo Santamaria nous offre donc une toute nouvelle version de "Watermelon Man", excellente il faut bien l'avouer, qui s'écoute sans fin. Les arrangements disco sont signés Jay Chattaway, également producteur du disque. On note aussi la participation vocale de la chanteuse La Lupe. Quant à Mongo Santamaria, il est crédité aux bongos et aux congas.
A sa sortie, l'opus "Red Hot" est disponible dans plusieurs pays tout autour du globe, et "Watermelon Man" bénéficie d'un pressage en single.
Mort en 2016, le mexicain Juan Gabriel a eu une carrière plutôt prolifique. On trouve plusieurs morceaux disco sur son album de 1979 nommé "Me Gusta Bailar Contigo". Cet opus, Juan Gabriel l'a écrit entièrement lui-même. Il s'est octroyé les services de Tom Parker pour arranger la plupart des titres, parmi lesquels ce "Everybody Dance In Acapulco". Le LP a été produit par Eduardo Magallanes et a été diffusé dans plusieurs pays d'Amérique latine, ainsi qu'aux USA et en Espagne.
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