Arrêtons-nous un peu sur la carrière de cet homme aux multiples talents.
Il naît aux USA et apprend à chanter ainsi qu'à jouer du saxophone. Plus tard, il devient membre du groupe 'Tavares' et entame avec eux une tournée en Amérique du Nord et en Europe. Il décide alors de s'établir à Paris.
Dans la plus belle ville du monde, il rencontre Elton John qui l'invite à jouer du saxophone sur son album "Goodbye Yellow Brick Road" (1973). Mais Gomez travaille également avec d'autres prestigieux artistes tels que Patrick Juvet, Claude François et Laurent Voulzy.
1975 marque un tournant : il publie le single "Here We Go Around" qui ne tarde pas à devenir un succès en France. Il rencontre ensuite le producteur Nicolas Skorsky qui a pour projet de monter un groupe : c'est ainsi que Gomez est propulsé en 1977 en tant que leader de 'Santa Esmeralda' : il chante, mais joue également du saxophone et co-écrit certains titres du premier album.
Le succès de la reprise en disco du morceau "Don't Let Me Be Misunderstood", titre phare de ce premier LP, dépasse largement les frontières de l'Hexagone, et Leroy Gomez décide alors de se lancer dans une carrière solo.
Il publie en 1978 les opus "Gypsy Woman" et "Number One Man".
1979 marque la sortie d'un troisième album, "I Got It Bad", qui contient cette perle insoupçonnée, "High On The Moon", composée par Gomez en personne. Et ce dernier ne fait pas les choses qu'à moitié : "I Got It Bad" est arrangé par Thor Baldursson ; quant aux choeurs, ils sont assurés par Kay Garner, Madeline Bell et Sue Glover. Les percussions sont jouées par Marc Chantereau.
Le single principal tiré de cet album est le disco "Get Up Boogie", mais personnellement, je préfère de loin ce "High On The Moon". A noter, le titre "Little Girl" qui est aussi une superbe réussite de ce LP.
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